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Thomas Ruyant et Antoine Koch ont observé dès dimanche soir un arrêt « réglementaire » de 4 heures, sur un coffre à l’abri de la rade de Cherbourg, après avoir rapidement récupéré de quoi réparer leur souci de vérin de pilote. Tout est rentré dans l’ordre et le tout beau-tout nouveau plan Verdier se comporte de la meilleure manière du monde, à la grande satisfaction de son duo de skippers.

Reste désormais à combler ces 4 heures de retard sur la tête de la course. Des heures hier matin comptabilisées à près de 120 milles de retard, que Thomas et Antoine ont en 24 heures ramenés à 90. « Encore trop loin pour véritablement s’étalonner sur les performances des meilleurs » déplore Thomas, qui se focalise pour l’heure sur sa propre trajectoire et son propre plan de route. « On est en position de chasseur, bien placés pour observer ce que font les autres. La bonne vitesse du bateau au près nous rassure sur la suite des événements. »

Retour en mer et heureux 

« Le soleil s’est levé sur une mer pas trop désagréable, et nous naviguons au près dans 15 à 18 noeuds de vent de secteur Sud Ouest. » Thomas Ruyant et Antoine Koch, à l’instar des leaders de la flotte des Imoca ont choisi à cet instant de eux aussi virer de bord et de faire route plein Sud, encouragés en cela par l’excellent comportement d’Advens for Cybersecurity aux allures proches du lit du vent. « Le bateau va vraiment bien au près, et je pense que nous sommes à cette allure l’un des plus rapides de la flotte », une assertion confirmée ce matin par un rapide comparatif sur la cartographie officielle de la Transat Jacques Vabre.

Peu d’opportunités en ces premières heures de course pour provoquer des décalages et l’objectif du duo Thomas-Antoine est de s’approcher progressivement et régulièrement des leaders. « Une fois dans l’environnement immédiat des meilleurs, il sera plus facile de comparer nos performances » poursuit le skipper Nordiste. « Nous sommes contents de nos foils, et attendons des prochaines heures plus d’informations pour comparer nos profils à ceux de la concurrence. Nous avons d’ores et déjà quelques idées d’amélioration. »

Les deux marins d’Advens for Cybersecurity poursuivent ainsi la découverte de leur toute récente monture. « Avec Antoine, nous avons bien pris nos marques. Nous apprécions beaucoup le bateau et son ergonomie. Nous n’avons pas encore eu de conditions dantesques, mais la vie à bord a pour l’instant été moins brutale qu’anticipé. L’heure des grandes options n’a pas encore sonnée. La chasse aux milles continue! »