Arnaud Boissières (La Mie Câline), dix-septième en IMOCA
Mercredi 23 novembre à 04h52 20' locale (09h52 20' heure de Paris), Arnaud Boissières sur La Mie Câline a franchi en seizième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe.
Son temps de course est de 13 jours, 19 heures 37 minutes et 20 secondes. Le skipper de La Mie Câline a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 10,68 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 055,18 milles à la vitesse moyenne de 12,23 nœuds (sur l’eau). Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 2 jours 2 heures et 55 secondes après le vainqueur en IMOCA, Thomas Ruyant (LinkedOut).
Ses premiers mots à POINTE-A-PITRE
« C’était humide, c’était chouette, intense, au départ comme à l’arrivée. Il y a une super flotte en IMOCA, on bataille tout le temps, la course est passée à une vitesse folle. On n’a pas eu le temps de souffler pour admirer la lune, les étoiles, les nuages... J’ai essayé de jouer les premiers jours comme je voulais, partir un peu à l’ouest. Le premier coup, ça n’a pas marché, le deuxième et le troisième non plus. Le quatrième coup, c’est ce qu’il fallait faire mais je ne pouvais pas le faire. Je n’ai pas de regrets car j’ai joué et j’ai été opportuniste dans mes choix. J’avais déjà fait ces choix avant de partir. Le premier front a été le plus fort. Le bateau est prêt et préparé pour ça. J’étais plutôt bien dedans, ça n’a pas été évident avec le départ décalé mais cela m’a permis de me mettre dans le bain. C’était plutôt bien ! C’est quand même extraordinaire d’avoir des foils, ça se sent à certaines allures. Le bateau est allégé, facile à manœuvrer. Je sens que c’est un bateau pour jouer, pour jouer la compétition. J’ai participé quatre fois à la Route du Rhum et j’ai abandonné une seule fois. Quand j’ai vu les avaries de tout le monde, Fabrice (Amedeo), Louis (Burton), Damien (Seguin), j’ai essayé de rester concentré sur mon bateau, sur mes objectifs et de réaliser le scénario imaginé dès le départ, tout en étant opportuniste. J’ai appris plein de choses. C’est chouette de naviguer sur un bateau comme ça, ça va vite, tu peux être dans le coup tout de suite. Je suis super content. Le dénouement sur le tour de la Guadeloupe c’était sympa, amusant. »
Info Teams
L’IMOCA devient la première classe de course au large à introduire une règle de réduction d'impact e…
Élaborer une règle visant à réduire l'impact environnemental, en limitant les émissions lors de la construction des bateaux, a été le principal objectif des efforts de l'IMOCA au cours des quatre dernières années. Cette …
•••ALL ACCESS #2 | CLARISSE CRÉMER
Plongeons-nous dans les préparatifs palpitants du Vendée Globe. Pour les skippers IMOCA, l'année 2024 revêt une importance capitale, marquant l'apogée de leurs efforts. Parcourir le monde en solitaire constitue leur ambi…
•••