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Le défi est relevé pour GUYOT environnement – Team Europe ! Benjamin Dutreux, Robert Stanjek et leur équipe ont réussi le pari de remettre en état leur 60 pieds IMOCA en un temps record.

A peine dix jours leur auront été nécessaires pour réparer leur monture, victime d’une avarie structurelle le 1er mars dernier dans le cadre de la troisième étape de The Ocean Race, au large de l’Afrique du Sud. Stratifications, finitions, essais techniques et même contrôles par ultra-sons sont désormais terminés.Le bateau a ainsi quitté le port de Cape Town ce jeudi 16 mars, aux environs de 10h30. Il est attendu d’ici une quinzaine de jours à Itajaí, au Brésil, où il s’alignera le 23 avril prochain au départ de la quatrième étape de l’épreuve à destination de Newport (USA).

« L’équipe vient de relever un énorme défi technique mais également un gros défi logistique ! », assure Benjamin Dutreux. Lui et l’ensemble des membres de GUYOT environnement – Team Europe ont réussi le tour de passe-passe de réparer en moins de dix jours leur bateau, victime d’une rupture de sandwich de la coque dans l’océan Indien, trois jours après le coup d’envoi du troisième acte de The Ocean Race. « Ça a été un format mission mais tout s’est super bien déroulé. L’équipe a vraiment assuré. Chacun s’est vraiment donné à fond et tout s’est fait dans la bonne humeur. Le challenge a été réussi et réussi de belle manière ! Le bateau est à présent en route pour Itajaí où il fera son retour dans la course le mois prochain », explique le navigateur.

 

336169987 188781690548191 88333597216638371 n© Charles Drapeau / Guyot environnement - Team Europe

Une course contre la montre
Arrivé à Cape Town le 4 mars dernier, le 60 pieds IMOCA noir, vert et blanc a véritablement subi un chantier marathon. C’est clairement un boulot colossal qui a été réalisé. « Une équipe s’est attelée à réparer la zone cassée par l’extérieur avec l’aide de Florent Vilboux du Team Holcim – PRB. Une autre s’est occupée d’installer des renforts à l’intérieur du bateau dans la zone de vie. Ces derniers ont été réalisés des deux côtés afin de répondre aux préconisations des architectes. Le travail a été effectué de manière particulièrement efficace et avec toute la bonne volonté de nos fournisseurs sur place. Pour finir, les réparations ont même avancé un peu plus vite que prévu », détaille Benjamin. Le travail de stratification et les finitions (enduits, peintures…) ont, en effet, été bouclé en à peine une semaine, permettant à l’expert de procéder aux contrôles ultra-sons et à l’équipe de remettre à l’eau le bateau dès lundi puis d’effectuer une navigation technique mardi dans plus de 30 nœuds de vent en baie de Cape Town afin de vérifier l’ensemble des systèmes du bord et de valider les réparations.

Deux semaines de convoyage
« Le convoyage jusqu’au Brésil va pouvoir se dérouler sereinement pour Sébastien Simon, Phillip Kasüske, Charles Drapeau, notre boat-captain Jimmy Le Baut et Clovis Gautier, l’un de nos techniciens. Le but pour eux est d’y aller tranquille. Ils vont composer avec du vent un peu fort au début mais ils devraient globalement profiter d’une bonne ouverture météo », précise le Sablais. La petite bande devrait ainsi mettre plus ou moins deux semaines pour boucler les 3 500 milles entre Cape Town et Itajaí et ainsi arriver en Amérique du Sud relativement dans le même temps que les équipages actuellement en course dans le Grand Sud. « Nous n’aurons pas eu le même challenge que les autres de passer dans les mers du sud mais nous avons relevé un vrai défi malgré tout en remettant le bateau sur pied aussi rapidement. Nous allons être parfaitement dans les temps pour la quatrième étape», termine Benjamin Dutreux, actuellement en escale en France avant un départ pour le Brésil programmé le 26 mars prochain.

 

Source : Guyot environnement - Team Europe