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Ce dimanche 28 novembre, à 4 heure 37 minutes et 10 secondes en Martinique (9 heures 37 minutes et 10 secondes, heure métropolitaine), Fortinet - Best Western a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en septième position de la catégorie IMOCA.

Le duo Romain Attanasio - Sébastien Marsset aura mis 20 jours 20 heures 10 minutes et 10 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,50 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 539.70 milles à 13.07 nœuds.

PREMIERS MOTS

Romain Attanasio - "Nous savions que cette course allait être beaucoup sous spi donc nous avions acheté un spi tout neuf avant le départ. Nous faisions très attention. Nous avons passé Fernando de Noronha, envoyé le spi, commencé à accélérer... et là d'un coup j'ai entendu un gros bruit qui ressemblait à celui d’un spi qui explose. Nous avons réussi à ramener les morceaux dans le bateau assez rapidement, envoyé le grand gennaker, mais au moment où nous le déroulions, nous avons vu une énorme déchirure dedans, donc nous avons envoyé le petit. Nous avons réussi à réparer mais nous avions perdu beaucoup de terrain sur les concurrents. 

C’était une découverte. Nous avons navigué autant que nous pouvions, mais nous voyons qu’il nous manquait encore un peu de connaissance du bateau. C’était pénalisant au début, mais après nous avons appris beaucoup de choses. J’étais un peu dépassé après le Vendée Globe car tout s’était enchainé très vite donc j’étais content que ça soit une année en double. Je voulais quelqu’un qui soit présent du début à la fin pour prendre le bateau en main avec moi, et Séb était là de la mise à l’eau à la fin de la course.

Depuis 2015, j’ai toujours eu des projets plus aventure, et là je retrouve des sensations comme quand j’étais Figariste. Nous nous retrouvons à faire des courses de Figaro sur des Imoca."


Sébastien Marsset - "C’était top. Le bateau est génial. Je pense que c’est le meilleur bateau sur lequel j’ai régaté. J’ai pris beaucoup de plaisir. C’était important, pour avancer, d’avoir un avis différent sur les façons d’utiliser le bateau, trouver les bons réglages. La descente du Pot-au-noir à Fernando de Noronha était incroyable et propice aux foilers."