200605 RIOU polaRYSE PRB 0422

Joint ce lundi, Kevin Escoffier (PRB) se régale, dans le top 4 de la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne, à moins de 5 milles du leader, Thomas Ruyant. Le Malouin raconte son épopée !


- Départ réussi !

«  J’étais bien dans le rythme pour ce début de course, J’ai fait une bonne trajectoire en restant au-dessus de la flotte et ça a payé très tard. Je trouvais que le risque était grand et, en effet, lorsqu’on a passé la chaussée de Sein, le fait d’avoir pris ce petit décalage au vent a bien payé :  je suis revenu sur la tête de flotte qui m’avait un peu distancé hier au reaching le long des côtes anglaises  ». 


- L'apprentissage
 « C’est ma première course en solitaire, je dois trouver des repères et j’apprends beaucoup. Je suis content de ce début de course, d’être resté à la fois au contact de bateaux neufs et de marins expérimentés. C’est passionnant, je découvre la compétition en solitaire, j’apprends à tout moment, je fais des petites erreurs mais pour l’instant je suis à peu près content de moi, il va falloir que je continue à bien gérer le bateau pour arriver avec un bateau propre ».    


- La stratégie
 « En étant en tête de la flotte, on avait le choix entre essayer de passer devant la dépression et contourner par l’ouest. J’ai fait le choix de la contourner par l’ouest par sécurité. L’idée c’est aussi d’aller chercher moins de vent car, d’après les routages, il y a peu à gagner à aller en chercher beaucoup. Là, on va passer une dorsale, zone de transition entre deux dépressions (celle qu’on a eu pour remonter vers l’Irlande et celle qu’on va avoir à l’ouest de l’Irlande), puis on va encore prendre 30/35 nœuds avant de pouvoir faire route vers l’Islande ». 

- Atelier bricolage
« J’ai des vieilles voiles que je vais changer en arrivant aux Sables d’Olonne. J’ai fait un petit trou dans la grand-voile dans la dépression en remontant vers l’Irlande, j’ai donc dû bricoler et rester avec deux ris un peu plus longtemps que les copains, c’est pour ça que je me suis fait distancer. J’ai fait une première réparation et, là, j’attends d’être dans la dorsale pour affaler à nouveau et finaliser ma réparation. Je fais tout ce que je peux pour rester au contact ! »