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Le 8 juin, la journée mondiale de l’océan met en avant le rôle primordial que les océans jouent dans notre existence, la place fondamentale qu’ils occupent dans notre écosytème, mais aussi les menaces que représentent les activités humaines.

Dans le contexte de cette journée que soutient la classe IMOCA, celle-ci annonce la signature d'un contrat de mécénat avec l'Appel pour un Océan bien commun de l'Humanité (Ocean As Common) lancé il y a un an par la navigatrice Catherine Chabaud.

La Classe IMOCA, dont certains de ses skippers sont engagés personnellement dans des actions de soutien à des causes environnementales, présentera prochainement un programme d'actions concrètes, impliquant de nombreux acteurs engagés dans une démarche responsable et plus respectueuse de l’environnement.

L’IMOCA poursuit son soutien au programme « Ocean As Common »

Depuis un an, la classe IMOCA soutient l’Appel pour un Océan, bien commun de l’Humanité (www.OceanAsCommon.org ), lancé le 8 juin 2018 lors des Monaco Globe Series. Pour officialiser ce partenariat, la Classe vient de signer une Convention de Mécénat avec Ocean As Common afin de soutenir son message et d'accompagner ses actions lors des événements IMOCA. Comme lors du Grand Prix Guyader qui s’est tenu en mai dernier, les actions du programme Ocean As Common vont s'intensifier cette année et se déployer sur plusieurs rendez-vous dont l’exposition « La Mer XXL » à Nantes, le Défi Azimut à Lorient, ou la Transat Jacques Vabre au Havre. L’an prochain, Ocean As Common sera impliqué dans plusieurs événements IMOCA majeurs dont The Transat, la New York-Vendée et le Vendée Globe.

Les skippers IMOCA engagés pour la protection de l'océan

Les marins, notamment lorsqu'ils effectuent le tour de la planète à la voile et grâce à la seule force du vent, sont des témoins directs des impacts de l’homme sur son environnement. Ils sont ainsi de précieux observateurs et des ambassadeurs légitimes de la préservation des océans et de la durabilité du milieu naturel dans lequel ils évoluent.
Certains sont au cœur de programmes de développement durable et vont plus loin en mettant la protection des océans au cœur de leurs projets, qu'ils soient éducatifs ou scientifiques. Avec son projet « Time For Oceans », Stéphane Le Diraison veut affirmer haut et fort que la préservation des océans est l’affaire de tous, et inciter chacun à agir à son niveau (citoyens, entreprises, décideurs). Vainqueur de la Route du Rhum 2018, Paul Meilhat est en pointe sur les enjeux environnementaux, notamment en sa qualité d’ambassadeur de Surfrider Foundation Europe. Le navigateur Boris Herrmann a installé des panneaux solaires et des hydrogénérateurs très efficaces qui lui permettent de fournir 100 % de l’énergie nécessaire, sans jamais utiliser le moteur. « C’est un beau symbole d’essayer de boucler un tour du monde sans utiliser une goutte de gasoil », souligne Boris qui embarque aussi un petit laboratoire océanographique et propose un programme pédagogique, « My Ocean Challenge », qui s’adresse aux enfants de 8 à 12 ans. Quant à Alexia Barrier, elle a monté le projet 4myplanet qui propose notamment la mise à disposition d’un kit pédagogique sur les océans (pour les écoles, collège et lycées) et s’engage aussi sur des thématiques scientifiques et technologiques liées à la protection de l’environnement.

Les skippers IMOCA témoignent dans l'ouvrage NAVIGUER ÉCOLOGIQUE

Sorti en librairie il y a quelques semaines, le livre "Naviguer Écologique" de Rachel Moreau, par ailleurs rédactrice de l'Appel pour un océan bien commun de l'Humanité, traite des enjeux de la navigation écologique face à l'avenir de l'océan et de la planète. Ce guide, qui propose quelques règles et bons gestes pour réduire les impacts humains, est ponctué de paroles de skippers IMOCA tels Paul Meilhat, Alexia Barrier, Loick Peyron, Alan Roura ou Vincent Riou, par ailleurs engagé auprès du WWF : " Si je peux apporter ma vision de l'importance de la pêche responsable, de l'utilité de développer les aires marines protégées ou si je peux sensibiliser le grand public à la pollution plastique des océans, alors j'aurai donné plus de sens à mon projet de course au large".