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The Ocean Race était à l’honneur cette semaine à Davos (Suisse), où les leaders du monde entier se sont rassemblés lors du meeting annuel du World Economic Forum pour discuter du chemin à construire et à suivre, pour un avenir durable.

Lors d’un évènement organisé par YPO - une communauté globale de dirigeants convaincus que le monde a besoin de meilleurs leaders - en Suisse, le président de The Ocean Race, Richard Brisius, a pris la parole au sujet de la protection de nos océans, ainsi que du pouvoir du sport et son impact positif sur notre société. 

Il a été rejoint par les marins Rokas Milevicius et Boris Herrmann - tous deux ont l’objectif clair d’être au départ de la prochaine édition de la course en 2021 - pour discuter du programme de développement durable de la course et de la manière dont les données scientifiques collectées dans les endroits les plus reculés de la planète peuvent nous aider à mieux comprendre les problèmes auxquels nos océans font face. 

Rokas Milevicius a déjà participé à la course en 2014-15 à bord de Team Brunel et est désormais à la tête d’une équipe pour prendre le départ de la prochaine édition, en 2021, avec le soutien d’YPO. Il a d’ores et déjà acheté un monotype VO65. 

« The Ocean Race est de loin le plus grand évènement de voile au monde ; la course réalise un travail fantastique avec le développement durable en laissant un impact positif sur le monde. Pour aller plus loin, les valeurs d’YPO sont en parfait accord avec les nôtres. Lorsque cette opportunité a émergé, nous avons tenté notre chance en achetant un des monotypes VO65 - il n’y en a que huit sur la planète ! » 

Rokas poursuit : « j’ai été le premier lituanien à participer à The Ocean Race en 2014-15, et l’expérience que j’ai acquise m’a poussé à en faire plus. La plateforme qu’est The Ocean Race met en valeur le développement durable, et cela m’a aidé à réaliser que grâce à notre sport qu’est la voile, nous pouvons diffuser ce message, dont le sujet est plus pertinent que jamais. »

Faisant partie d’un panel de discussion sur la santé des océans, Richard Brisius a rappelé son histoire personnelle - de marin à gardien de l’évènement - et comment la course ‘Navigue avec du Sens’ puisque nous entrons dans la décennie des sciences océaniques. Il a ajouté « …nous devons diriger la course comme une entreprise bien sûr, pour assurer sa pérennité, mais nous ne le faisons pas pour les revenus. Nous le faisons pour la planète. » 

Il poursuit : « pour la toute première fois, la course n’est pas détenue par une entreprise - mais par des gens qui aiment le sport, nous. À travers un partenariat avec 11th Hour Racing, nous avons décidé d’utiliser cette opportunité unique pour développer notre initiative de ‘Naviguer avec du Sens’ - nous naviguons pour la planète, pour des océans en bonne santé. » 

« Notre programme de développement durable est construit autour de trois piliers : sensibilisation, science et éducation. Alors que nous naviguons autour du monde, nos marins collectent des données depuis les endroits les plus reculés, où personne ne va. Ces données sont extrêmement importantes pour les scientifiques. » 

En 2019, Boris Herrmann aidait l’icône suédoise Greta Thunberg, en la faisant traverser l’Océan Atlantique vers les États-Unis, à bord de son IMOCA. Greta était présente à Davos et n’a pas hésité à challenger les leaders mondiaux pour en faire plus, face à la menace grandissante sur notre planète. 

D’autres intervenants notables étaient présents à l’YPO comme le cinéaste de renom et co-fondateur de Comic Relief, Richard Curtis ; Ian Bremmer, président du groupe Eurasia ; et Claire O’Neill, présidente de la COP26.