102723 nicolas rouger demain c est loin 34e en imoca route du rhum destination r 1200 900

Nicolas Rouger a franchi la ligne d’arrivée de la douzième édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe ce lundi 28 novembre à 17 heures 32 minutes et 42 secondes heure locale (22h32 42' heure de métropole). Le skipper de Demain c'est loin termine 33e en IMOCA avec un temps de course de 19 jours, 8 heures, 17 minutes et 42 secondes.

Il termine finalement 34ème après les heures de compensation attribuées à Oliver Heer. Nicolas Rouger a effectué les 3.542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 7,63 nœuds sur l’orthodromie (la route directe). Le skipper a en réalité parcouru 4 777,08 milles à la vitesse moyenne de 10,29 nœuds. Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 7 jours 14 heures 41 minutes et 17 secondes après le vainqueur de la Classe IMOCA, Thomas Ruyant (LinkedOut).

Réaction de Nicolas Rouger

« Depuis le passage de la ligne d’arrivée, j’ai oublié toutes les galères. Je suis hyper content, c’était génial, incroyable. J’ai appris plein de choses, je me suis rassuré car j’avais plein de complexes, je n’avais jamais envoyé une voile d’avant en solo sur ce bateau par exemple. Les premiers jours, je n’étais pas très rassuré puis petit à petit j’ai pris confiance. C’était une grande première pour moi. Il va encore falloir bosser pour progresser. Je suis très bien entouré. Mon objectif était vraiment d’amener le bateau ici, la course passait au second plan, je n’avais aucune prétention de résultat. Au milieu de la traversée j’ai eu une sorte de déclic, j’ai vu que le bateau était gentil. Je me suis pris au jeu de la régate mais c’était trop tard. J’aurais bien aimé me mesurer aux autres. A la fin je revenais sur Rodolphe Sepho, j’aurais bien aimé que cela dure 4-5 jours de plus. La fin de course parait longue quand on est seul. Ces bateaux sont tellement hallucinants qu’il faut un peu de temps pour pouvoir le comprendre. Cet après-midi j’ai cru que j’allais démâter car j’ai perdu mon gennaker... Il faut faire gaffe. C’est moi qui dois progresser. Je vais ramener le bateau en métropole avec des gens qui connaissent bien le bateau et qui vont me tirer vers le haut. Je vais écouter tous les conseils sur ce convoyage retour. Il y aura la Transat Jacques Vabre l’année prochaine. Je vois les choses qu’il faut améliorer sur le bateau. Je ne réalise pas encore que j’ai terminé la Route du Rhum en IMOCA. Cela a été laborieux pour en arriver là. Il va falloir digérer tout ça. »