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Diffusé en direct depuis Newport, Rhode Island, le dernier évènement de The Ocean Race Summits a mis en avant des solutions pour restaurer la santé des océans.

The Ocean Race Summit de Newport, Rhode Island, USA, a réuni plus de 680 participant(e)s autour du monde ce mercredi, ainsi qu’un groupe de speakers internationaux et de jeunes leaders pour développer et partager des solutions dans le but de restaurer la santé de nos océans.

En utilisant une plateforme digitale interactive, incluant 8 ‘Action Labs’ collaboratifs, ce sommet s’est attaqué de front aux challenges actuels en se focalisant sur l’action et les résultats.

Regardez le replay :

 

« L’océan est l’écosystème le plus important de notre vie,» a affirmé José María Figueres, l’ex-premier ministre du Costa Rica et co-fondateur de Ocean Unite. « Sans un océan en bonne santé, il n’y a pas de vie sur cette planète. »

Mr Figueres a notamment noté l’augmentation du nombre d’Aires Marines Protégées, la fin du changement climatique et un accord international pour la gouvernance de la Haute Mer comme chemins critiques pour restaurer la santé des océans.

Les marins Mark Towill (USA), CEO de l’équipe 11th Hour Racing Team & Peter Burling (NZL) - médaillé d’Or Olympique, vainqueur de l’América's Cup et ayant récemment lancé sa fondation environnementale Live Ocean après sa participation à The Ocean Race 2017-18 - ont tous deux parlé de la manière dont le sport peut avoir un impact positif.

« Nous voulons montrer qu’être compétitif au haut niveau sportif et prioriser le développement durable n’est pas incompatible, »  a affirmé Mark Towill. « C’est dans notre intérêt d’être des leaders dans ce domaine et d’encourager les autres à nous rejoindre… Nous sommes à un point de basculement et nous souhaitons que notre équipe mène ce changement. »

« Ce qui m’a le plus effrayé lors de la dernière édition de The Ocean Race a été ce que je n’ai pas vu - le manque de baleines, d’albatros ou de thons, en comparaison avec les histoires que j’entendais par le passé, » nous a confié Peter Burling. « La différence avec aujourd’hui est choquante et montre à quel point le problème est urgent. »

The Ocean Race Summits ont été développés en collaboration avec 11th Hour Racing, une organisation qui établit des partenariats stratégiques pour promouvoir un changement collaboratif et durable bénéfique à la santé des océans. Sa co-fondatrice Wendy Schmidt (USA) a expliqué à quel point cette période est une opportunité critique pour contribuer à la science et ainsi faire évoluer la perception du public sur ce que signifie réellement la santé des océans.

« Chez 11th Hour Racing, nous travaillons avec The Ocean Race pour toucher une audience globale, partout autour du monde - que ce soit en ligne, lors des Summits, ou sur des zones d’exploration autour des stopovers de la prochaine édition de la course - et faire évoluer leur perception, »  a déclaré Wendy Schmidt, philanthrope, investisseuse et navigatrice confirmée. 

« Ensemble, nous avons une opportunité unique de mêler ce sport que nous aimons tant avec la science dont nous avons besoin pour les océans. »

De jeunes leaders et ambassadeurs des océans étaient présents pour modérer un questions-réponses en direct, avec divers participants et autres futurs leaders.

« Je suis plein d’espoir car il y a une vague de renouveau vis-à-vis de l’intérêt pour les problème liés à l’océan, particulièrement au sein des jeunes générations, »a conclu Figueres. « Et je suis également très optimiste puisque plus nous partageons notre savoir sur ces problèmes - à l’image de The Ocean Race - plus nous nous engageons en faveur de ces causes. »

« Pendant plusieurs générations, nous avons pris à l’ocean. Il est temps de changer notre mentalité et d’en prendre le plus grand soin, »  a déclaré le Sénateur Sheldon Whitehouse de l’état de Rhode Island.

« Les gens doivent davantage penser aux océans pour juger du travail à accomplir. Mais nous pouvons le faire. Cela doit être fait rapidement et avec conviction. Nous pouvons résoudre le problème. »

Philippe Cousteau, présentateur et producteur TV plusieurs fois nominé aux Emmy Awards, auteur primé et co-fondateur de Earth Echo International :

« Aujourd’hui, nous devons aller vers notre audience. Nous devons donc penser le spectre de l’éducation et des relations publiques de manière beaucoup plus large. Nous devons être présents à la télévision. Nous devons utiliser des technologies animées et d’avenir comme la réalité augmentée, et non pas un simple documentaire sur la nature, qui n’est plus suffisant. Donc nous devons penser plus grand, plus large et plus varié. Je pense que nous devons davantage réfléchir à la manière dont nous renforçons la pertinence autour de ces questions. Les gens se réfèrent aux autres. Lorsqu’on parle de préservation des océans, on parle de changement climatique… Nous devrions davantage parler de la manière dont cela impacte les gens, et leur propres vies. Pas demain. Maintenant. »