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Un nouveau contrat d’objectifs a été signé entre Météo-France et son ministère de tutelle, le ministère de la Transition écologique. Il fixe les priorités de l’établissement pour la période 2022-2016, dans un contexte de changement climatique engendrant des phénomènes météorologiques plus fréquents et plus intenses.

Météo-France, une mission française dans un cadre international 

La mission de Météo France est de surveiller l’atmosphère, l’océan superficiel, d’en prévoir les évolutions et de diffuser les informations correspondantes. 

C’est le Centre de Météorologie Marine (Direction des Systèmes d'Observation) de Météo-France, qui coordonne la surveillance de l’océan superficiel, avec le programme Européen E-Surfmar du GIE Eumetnet. Ce programme permet par le biais de Météo France de coordonner 22 pays de l'Union Européenne pour les observations marines de surface à travers la mise en œuvre de bouées de mesures, dérivantes ou ancrées.

Ces activités bouées entrent dans le cadre du « Data Buoy Coopération Panel » (DBCP), un programme international qui coordonne l’usage de bouées autonomes pour l’observation des conditions atmosphériques et océanographiques en mer. Le DBCP est une action de la Commission technique mixte d'océanographie et de météorologie maritime, commune à l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et à la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO. En tant que Membre de l’OMM et de l’UNESCO, la France contribue aux programmes mis en œuvre par ces organisations.

 

Une collaboration avec la classe IMOCA depuis 2019

Dans le cadre d’une convention de collaboration, Météo-France sollicite le concours de la Classe IMOCA pour la mise en mer de bouées dérivantes légères sur la route des navires armés par la Classe IMOCA. La mission consiste à déployer plusieurs bouées dérivantes à la mer lors du trajet d'un navire.

Ces bouées mesurent température de la mer et pression de l’air, et leurs dérives découlent des courants marins. Toutes ces mesures bénéficient aux analyses et prévisions météorologiques et océanographiques, incluant l’état de la mer (vent et vagues). Par ailleurs, ces mesures permettent d’améliorer les modèles numériques et donc d’affiner les prévisions météo pour les marins.

Les courses en IMOCA naviguent dans des zones peu fréquentées et permettent ainsi le déploiement d'instruments dans des espaces maritimes peu observés par d’autres moyens. 

Enfin, ces observations, cumulées sur de longues durées, fournissent des séries climatiques  permettant d’améliorer le suivi du changement climatique.