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Des participants au Vendée Globe, nous en avons reçu beaucoup dans Into The Wind ; des summiters de l'Everest - la montagne - , un seul : Maxime Sorel.

Un mois après avoir gravi le plus haut sommet de la planète, le Cancalais de 36 ans est venu raconter ses 43 jours d'expédition  - "un demi-Vendée Globe" - et le niveau d'engagement incroyable que ce type d'exploit demande, dans une zone où l'espèce humaine n'est pas tout à fait la bienvenue... Forcément marqué, physiquement et mentalement par son exploit, le skipper de l'Imoca V and B - Monbana - Mayenne est pourtant déjà passé à la suite de son projet.

Car Maxime Sorel est du genre hyper actif : s'il ne court sa première grande course, la Route du Rhum, qu'en 2014, en Class40, alors qu'il travaille encore dans le génie civil, il a enchaîné depuis - sans souffler ou presque. Quatre saisons en Class40, avec une 2e place et une victoire dans la Transat Jacques Vabre (2017-2019) mais aussi deux abandons dans The Transat 2016 et la Route du Rhum 2018, avant de sauter dans le grand bain de l'Imoca pour un Vendée Globe conclu en 10e position, après à peine une saison en 60 pieds dans les pattes.

Il décroche un bateau neuf dans la foulée, mis à l'eau en 2022, qu'il emmène à une très belle 5e place sur le Rhum. Pas mal pour un marin qui n'est pas passé par la Mini Transat ou la Solitaire du Figaro... Puis il enchaîne avec 3 mois de préparation à l'Everest dans les Alpes, conclus par l'arrivée au sommet du monde en pleine nuit. Place, désormais, à la prochaine Transat Jacques Vabre, avec Christopher Pratt. Avant, bien sûr, le Vendée Globe 2024.

Hyper actif, on vous dit !

Source : Tip&Shaft