Née à Munich d’un père allemand et d’une mère française, Isabelle JOSCHKE grandit entre Genève et la région parisienne. Rien ne la prédestinait à devenir navigatrice, et pourtant… Le premier déclic s’opère lors de vacances familiales sur les lacs d’Autriche, où elle découvre la voile à bord d’un Optimist. Elle n’a que cinq ans, mais cette expérience lui transmet déjà le goût du large.
Elle attrapera définitivement le virus quinze ans plus tard, lors d’un stage aux Glénans. Alors qu’elle étudie les lettres à la Sorbonne, Isabelle embarque sur un voilier pour un convoyage vers le Brésil. Pour elle, c’est la révélation : elle fera de la mer son métier. A peine diplômée d’une Maîtrise en Lettres Classiques, elle passe deux brevets ; l’un pour devenir éducateur sportif et l’autre skipper.
Au début de sa carrière, ses voyages la conduisent vers les Antilles, les États-Unis et sur les flots de la Méditerranée. De passage à Lorient, elle croise le sillage de ministes et a le coup de foudre pour cette discipline. Il n’en faut pas plus à Isabelle, alors âgée de vingt-sept ans, pour se lancer dans la folle aventure de la Mini Transat et acheter son premier bateau. En 2007, elle signe sa seconde participation et remporte la première étape de la Transat. Sa victoire la révèle au monde de la course au large, qu’elle ne quittera plus.
A 40 ans, Isabelle dispose d’une solide expérience dans le milieu de la course au large, qu’elle a pu appréhender à bord de différents supports (Mini 6.50, Figaro, Class 40, IMOCA). Engagée pour la mixité, elle entend bien rejoindre le cercle très fermé des femmes inscrites au départ d’un Vendée Globe, en briguant une participation sur l’édition de 2020.
La MACSF (sponsor principal) et MONIN (sponsor secondaire) s’engagent auprès d’Isabelle JOSCHKE et LANIC SPORT TEAM (écurie de course au large d’Alain GAUTIER) pour les trois années à venir.
Plusieurs grandes courses majeures en IMOCA attendent la navigatrice et ses partenaires, dont la Transat Jacques Vabre 2019 et le Vendée Globe 2020. Et c’est à bord d’un IMOCA totalement transformé qu’Isabelle prendra le départ de ses deux courses. En effet, son soixante pieds est rentré en chantier afin de bénéficier de plusieurs améliorations majeures à bord, dont l’ajout de foils et l’installation d’un nouveau mât aile. L’objectif : gagner en puissance et en vitesse pour rivaliser avec les foilers !