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Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) termine 4e de The Transat CIC !

Charlie Dalin a franchi la ligne d’arrivée ce mardi à 04 h 14 28’’ (heure française). Le skipper de MACIF Santé Prévoyance prend la 4e place de la course après 8 jours 14 heures 44 minutes et 28 secondes. À l’issue d’une fin de course particulièrement haletante, il boucle The Transat CIC à une vitesse moyenne réelle de 15,76 noeuds et termine à 7 heures 50 minutes et 56 secondes du vainqueur, Yoann Richomme (Paprec Arkéa).

« Je viens de franchir la ligne d’arrivée de The Transat CIC avec MACIF Santé Prévoyance. La course s’est bien passée. Ça a été assez intense depuis le départ de Lorient. J’étais vraiment content de mon départ. J’ai fait de très bons choix tactiques et stratégiques pendant toute cette première phase. C’était la toute première transatlantique du bateau et ma première en solitaire depuis la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. J’avais pas mal de choses à remettre en place et à découvrir sur ce bateau mais c’est super intéressant. J’ai pris plein de notes. On va pouvoir bien travailler avec l’équipe pour encore meilleurs. En tous cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la compétition et de retrouver MACIF Santé Prévoyance qui m’a beaucoup manqué l’année dernière. C’était génial de traverser l’Atlantique par le nord et d’avoir des conditions plutôt favorables. Après, malheureusement, j’ai eu quelques petits soucis techniques. Rien de trop bien méchant. Il manque un bout de safran à bâbord depuis un moment je pense. Et j’avais des problèmes de pilote automatique au portant qui rendaient le pilotage compliqué, avec un capteur de vent qui ne marchait plus. Et j’ai fait un vrac dans la première phase de vent fort de nord-est. J’ai perdu mon chariot de grand-voile mais j’ai réussi à trouver une solution avec mon équipe et à réparer 24 heures après l’évènement. Ça ne m’a pas trop handicapé. Je suis heureux de découvrir New York par la mer ! »

VO CIC 55560© Vincent Olivaud / The Transat CIC

Maxime Sorel (V AND B - MONBANA - MAYENNE) termine 5e de The Transat CIC !

Maxime Sorel a franchi la ligne d’arrivée ce mardi à 05 h 04 03’’ (heure française). Le skipper de V AND B - MONBANA - MAYENNE prend la 5e place de la course après 8 jours 15 heures 34 minutes et 3 secondes. Le navigateur cancalais boucle The Transat CIC à une vitesse moyenne réelle de 15,51 noeuds et termine à 8 heures 40 minutes et 31 secondes du vainqueur, Yoann Richomme (Paprec Arkéa).

 « Ca y est, la ligne d’arrivée de The Transat CIC est franchie pour l’IMOCA V AND BE – MONBANA – MAYENNE et moi-même, pas sans mal pour traverser l’Atlantique en moins de neuf jours. C’était vachement rapide mais truffé d’embûches. J’ai adoré le parcours et ce qu’on y a rencontré : du près mais aussi du portant, donc c’est top parce que je ne pensais pas qu’on allait travailler autant de choses sur cette route nord. Je suis hyper content pour la suite du programme. Il y a eu plein de bonnes choses. Je me sens de mieux en mieux sur le bateau. Je suis de plus en plus à l’aise même dans le gros temps, donc c’est vraiment cool. Globalement, c’est une course qui demande de l’engagement, de ne pas avoir à réfléchir trop à ce qu’on doit faire en fonction des conditions qu’on rencontre. On a connu beaucoup de zones de vent fort avec beaucoup de mer. C’est vrai que si tu doutes un peu, tu galères. Là, on n’avait pas le choix. Et puis je me suis forcément pris au jeu du classement comme à chaque fois. A des moments où c’était un peu chaud, j’ai mis au trois fois le bateau ‘safe’ en oubliant le classement et la course. Ça fait quand même beaucoup, surtout qu’ils ont pu durer entre 3 et 6-7 heures. J’ai réussi à être aux avant-postes, à revenir avant de me faire distancer, à revenir encore jusqu’à pouvoir, 10 heures avant l’arrivée, peut-être prendre la 3e place. C’était un peu dingue. Il n’y a pas eu trop de casse sur le bateau. Il va falloir qu’on fasse un check de structure mais par rapport à ce qu’il a encaissé, c’est plutôt cool, sauf à la fin où j’ai tapé quelque chose quelques heures avant d’arriver. Je n’allais pas très vite mais ça a endommagé le foil tribord donc il faudra qu’on regarde comment on fait pour la suite. Sinon, globalement, je suis hyper satisfait d’avoir tenu la dragée à des cadors de la Classe IMOCA. Je l’avais fait un peu sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe mais il y avait beaucoup moins de concurrents. Là, il y avait quasiment tout le monde. Je suis content, fier du travail de mon équipe. Ce n’est pas simple de prendre le départ d’une transat un mois après une mise à l’eau d’un chantier conséquent. C’est le dernier chantier d’hiver avant un tour du monde. Il y avait beaucoup de systèmes à remettre en route, beaucoup de choses à tester. C’était indispensable d’avoir un bateau aussi prêt sur une course engagée comme celle-ci mais il fallait encore le faire. Cette 5e place est pour toute mon équipe technique, administrative et communication derrière moi. Et tous mes partenaires. J’espère qu’ils sont ravis. Je n’ai pas pu encore échanger avec eux, je viens juste d’arriver. J’ai hâte d’être à terre parce que ça fait un peu bizarre de passer la ligne aussi loin de la terre mais j’ai hâte de retrouver tout le monde. Il faut rester encore vigilant une dizaine d’heures et demain : café, peut-être pas croissant ici mais un petit cheesecake ! »

 

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Yannick Bestaven (MAITRE COQ V), 6e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

Yannick Bestaven a franchi la ligne d’arrivée ce mardi matin à 08h08 16'' (heure française), après 8 jours 18 heures 38 minutes et 16 secondes de course. En arrivant 11 heures, 44 minutes et 44 secondes après le vainqueur Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA), le skipper de MAITRE COQ V, qui a bouclé la course à une vitesse moyenne réelle de 15,56 noeuds, s'adjuge la 6e place de la 15e édition de The Transat CIC.

« Ça y est on a franchi à 6h12 TU la ligne d’arrivée de The Transat CIC. Je termine à la 6e place dans un finish très chaud. Après 8 jours et une dizaine d’heures, on a terminé avec Maître CoQ V, merci à tout ce qui nous ont soutenu et à toute mon équipe. Même s’il y a eu quelques petits soucis sur les foils, le bateau a super bien réagi, et on sera prêts pour le Vendée Globe ! Maintenant cap sur New-York ! »

113275 arrivee de yannick bestaven skipper de maitre coq v 6e de the r 1200 900© Arnaud Pilpré / Studio Marlea / The Transat CIC

Justine Mettraux (Teamwork - Team Snef), 7e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

Justine Mettraux a franchi la ligne d’arrivée de The Transat CIC ce mardi matin 09h1120’’ (heure française). La navigatrice suisse, qui a bouclé la course 12 heures 47 minutes et 48 secondes après le vainqueur, Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA), termine 7e de la 15e édition de The Transat CIC après 8 jours 19 heures 41 minutes et 20 secondes de mer. Elle aura bouclé la course à une vitesse moyenne réelle de 15,19 noeuds.

« Globalement, je suis vraiment contente de la course, ça a été bien engagé, bien éprouvant ! Je n'ai pas fait de grosses erreurs, c’est surtout le matériel qui a lâché, notamment les aériens. Je suis satisfaite de la manière dont j’ai mené le bateau, fait les bons compromis entre la performance et le choix d’aller au bout. On fera le bilan à l’arrivée à Moonbeam mais j’ai vraiment appris plein de choses !Là, je suis en train de rentrer à New York avec Yannick Bestaven qui a été vraiment gentil de m’attendre. Comme j’ai perdu une partie de mes équipements en tête de mât, je n’ai plus de caméra OSCAR ni d’antenne VHF pour pouvoir voir les autres bateaux à l’AIS. Je vais donc pouvoir me caler derrière Yannick pour rentrer en toute sécurité. Merci à lui et Maïtre CoQ de faire cet effort à la fin d’une course déjà bien engagée ! »

113279 arrivee de justine mettraux skipper de teamwork team snef 7e r 1200 900© Arnaud Pilpré / Studio Marlea / The Transat CIC

Damien Seguin (Groupe Apicil), 8e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

Damien Seguin se classe 8e de la 15e édition de The Transat CIC. Le skipper de Groupe Apicil a franchi la ligne d’arrivée ce mardi à 16 heures 59 (heure française). Il prend ainsi la 8e place de la course après 9 jours 3 heures 29 minutes et 32 secondes de course. Il aura bouclé la mythique transatlantique d'est en ouest par la face nord à une vitesse moyenne réelle de 14.73 noeuds. Il termine à 20 heures 36 minutes et 0 secondes du vainqueur, Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA).
  
« Quelle que soit sa position au final, on se sent toujours bien à l’arrivée. C’est la fin de ce qu’on a entrepris et ici d’une traversée de l’Atlantique, ce qui n’a rien d’anodin. J’ai le sentiment d’avoir fait une belle transatlantique. C’est difficile de résumer la course à chaud. Il y a eu du rythme, ça n’a pas été de tout repos, on a enchaîné différents systèmes météos qu’on n’a pas eu l’habitude de faire quand on dispute des transatlantiques classiques. Il y a eu deux passages de dépression, une au près et une au portant. Sur ce genre de bateaux à grands foils, si tu n’es pas prêt tu te fais avaler par la machine. Il faut être prêt, physiquement et mentalement. Certains moments ne sont pas plaisants, d’autres le sont moins… Il faut être prêt à tout sur les IMOCA aujourd’hui. »


 

Capture d’écran 2024 05 09 à 00.04.46© Thomas Deregniaux / Qaptur / The Transat CIC

Louis Burton (Bureau Vallée) 9e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

« Je viens de couper la ligne d’arrivée de The Transat CIC 2024 en 9e position après un duel de 24 heures dans des vents très faibles avec Damien Seguin. Félicitations à lui ! C’était une course géniale, super intense du début à la fin. Le départ a été un peu compliqué avant un tricotage dans les côtes bretonnes autour des Glénan et une option qui nous a emmenée dans l’ouest de l’Irlande assez nord avec Charlie Dalin et Yoann Richomme. C’était pas mal. J’ai eu un petit pépin technique après sur le J3. Je suis très content de l’ajout de performance suite au gros chantier de modification du bateau. Je suis entré en collision il y a quatre jours et demi avec une bille de bois je pense, qui a provoqué une voie d’eau à l’arrière bâbord du bateau. Je n’ai pas communiqué dessus mais ça m’a obligé à beaucoup ralentir régulièrement car on faisait à peu près 400 litres d’eau par heure. J’ai entamé plusieurs fois des réparations pour essayer de la colmater, ce que je n’ai pas réussi à faire totalement. C’était fort handicapant pour la 2e partie de la course mais ça fait partie de notre sport. Et maintenant, place au petit convoyage en direction de New York City ! »

 

Ac 240508ttcic 1016© Alexis Courcoux / The Transat CIC

Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) 10e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury) 

« Je suis parti épuisé après avoir énormément travaillé sur le chantier cet hiver. J’ai senti que je n’étais pas à 100% mais j’ai gardé l’objectif en tête d’arriver au bout. Globalement, ma 16e transat s’est bien passée. J’ai eu une petite avarie d’enrouleur de J3 en début de course. Ça nous a pénalisé beaucoup parce qu’on a passé une nuit sans voile d’avant dès le début de la course. Forcément, ça va moins vite. Par contre, c’est plutôt positif que de voir que le bateau est en mesure de traverser des conditions aussi rudes que celles que l’on a pu avoir et qu’il arrive dans cet état-là. On a vraiment bien fait de mettre toute notre énergie pour participer à cette transat, ça me tenait à cœur. On avait la possibilité de ne pas la faire. On a satisfait la qualification au Vendée Globe et on a essayé de solliciter le bateau pour voir si tout le travail effectué cet hiver est validé, perfectible ou à modifier. »

Vo cic hd 4997© © VINCENT OLIVAUD

Tanguy Le Turquais (Lazare) 11e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

« On est le 8 mai, il est 10h30 TU et je viens de prendre la 11e place de The Transat CIC avant jury. C’était vraiment une course exceptionnelle. Je rêve de la faire depuis des années et voilà, c’est fait. On a passé quasiment dix jours en mer avec des conditions exceptionnelles, beaucoup de portant. Je m’attendais à faire beaucoup de près mais les conditions ont été hyper-favorables, ce qui a permis de faire une course assez rapide. Je l’ai considéré comme un sprint et j’ai conservé un rythme assez élevé jusqu’à l’arrivée, ce qui fait que je suis assez fatigué ! J’ai très peu dormi ces deux dernières nuits où il y avait un beau match avec Isabelle Joschke et Alan Roura. Dans l’intensité, ça ressemblait à une étape du Figaro. Il fallait être sur les réglages, sur chaque bascule de vent, faire avancer le bateau tout le temps… J’ai pris beaucoup de plaisir sur mon bateau qui est très fiable, sa dernière course avant le Vendée Globe ! Un bilan très positif donc, ça restera un très bon souvenir ! »

THETRANSAT CIC TANGUY LE TURQUAIS QAPTUR THOMAS DEREGNIEAUX 24© Thomas Deregniaux / Qaptur / The Transat CIC

Isabelle Joschke (MACSF) 12e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

 « Je suis super contente de ma course. Évidemment, je suis contente de ce finish, contente de gagner une place sur Alan à la fin même si je me réjouissais pour lui qu’il ait fait une aussi belle course. Globalement, j’ai respecté mes intentions qui étaient de ne pas me mettre dans le rouge, d’être prudente et notamment de ne pas déchirer mes voiles car ma grand-voile a commencé à se déchirer la première fois que j’ai pris un ris au passage du premier front. J’ai réussi à faire tout ça sans me sur fatiguer tout en naviguant proprement et en faisant une belle course. Je suis contente de moi. Je vois que je peux m’en sortir. C’était une course riche en enseignements parce que j’ai rencontré des conditions météo très différentes des autres transats. J’ai vu plein de choses au niveau de la gestion du froid. Il y a des éléments techniques à voir avec le bateau et du fonctionnement avec mon équipe à terre. Il y a plein de choses qui m’ont apporté des billes pour partir encore mieux préparée pour le Vendée Globe. Je suis enchantée d’avoir couru cette course, très contente de pouvoir regarder en arrière et de voir tout ce qu’il s’est passé pendant la course qui est passée assez vite. »

Alan Roura (Hublot) 13e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

 « Ça y est, on vient de passer la ligne d’arrivée de The Transat CIC en 13e position. Ce n’était pas la place espérée il y a deux jours mais ça fait partie du jeu et du sport mécanique. Je suis très content d’avoir passé cette ligne, de tout le travail qui a été fait pour être là, présent et performant. Je suis étonné, heureux. C’était une course d’enfer dans le bon sens du terme. C’était vraiment magique et ça fait du bien de prendre du plaisir, de profiter, de passer par plein de phases différentes avec le bateau. C’est une course légendaire qui se termine. Je suis très honoré d’avoir pu mettre mon nom sur la liste des participants à cette transat avec des bateaux qui sont de plus en plus compliqués. Maintenant, place au chenal. Je viens de caler le bateau à 9,5 nœuds. C’était court mais intense, je crois que j’ai besoin d’un petit peu de sommeil ! »

Ap ttcic080524 0421© ©PILPRE ARNAUD/STUDIO MARLEA

Nicolas Lunven (Holcim-PRB), 14e en IMOCA de The Transat CIC (avant jury)

 « J’ai fait un début de course plutôt prometteur. Je pense que j’étais à peu près dans le match. J’ai mis peut-être un petit peu de temps à trouver les bons réglages, mais j’étais quand même assez bien dans le rythme de la course dès le début, plutôt dans le bon paquet jusqu’au moment de l’avarie, avec des conditions assez engagées. Il y avait du vent et de la mer, c’était plutôt du près ou du reaching. C’est plutôt positif. Je me sentais plutôt bien sur le bateau. Ensuite, il y a eu la découverte de cette avarie sur le bout-dehors. A partir de ce moment-là, la course a pris un autre tournant. J’étais un peu en mode convoyage parce que j’étais privé de toutes les voiles d’avant. Mais ce n’était pas non plus de la croisière à se tourner les pouces parce qu’on a eu des conditions assez engagées avec du vent fort au portant et de la mer courte pas très facile à négocier. C’était intéressant de naviguer dans ces conditions-là pendant plusieurs jours d’affilée pour éventuellement découvrir des petits points à améliorer. Apparemment, il n’y en a pas tant que ça. C’est le gros point positif du bilan. Il y a quelques petits points d’amélioration que l’on ne découvre que quand on est au large. Je suis un peu frustré de ne pas avoir pu jouer toute la course en mode compétition. Il y a de déception mais je suis content d’arriver à New York. C’est une chouette aventure d’avoir traversé l’Atlantique par la face nord sur ce bateau-là. Ce n'est pas la chose la plus aisée.»

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Paul Meilhat (Biotherm), 15e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

« Ça fait bizarre. On est au large, tout seul, mais on vient de couper la ligne d’arrivée à bord de Biotherm en 15e position. C’est sûr que ce n’est pas le résultat espéré mais pile au milieu de la course, il y a ce choc, ce foil abimé et cette voie d’eau. Évidemment, c’est sympa de couper la ligne d’arrivée cinq jours après. Le bateau ne s’est pas dégradé de ce que je peux voir à bord. On va se mettre en ordre de marche pour réparer. Ça m’a permis de digérer un peu tout ça. Les quelques bords que j’ai pu faire sur mon foil tribord qui était en bin état m’ont donné pas mal de plaisir. J’ai repensé aussi à ce début de course où j’étais bien dans le rythme et où je me suis bien amusé donc tout n’est pas à jeter. Ça ne se finit pas si mal et j’espère qu’on va pouvoir réparer. En tous cas, c’est une course de plus de finie. J’ai hâte de voir New York demain. Je vais remonter le corridor toute la nuit tranquillement et espérer voir la skyline de loin et la Statue de la Liberté. Ça va être super. Je vais essayer de bien en profiter, retrouver l’équipe et les autres concurrents. »

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Guirec Soudée, 17e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

 « On savait que ça allait être une course exigeante pour les skippers comme pour les bateaux. Je me suis mis en « mode Vendée Globe ». C’était ma dernière grande course en solitaire avant ce tour du monde.  J’avais envie d’anticiper au maximum, de faire bien les manœuvres, de veiller à faire les changements de voile au bon moment, prendre le moins de risque, être bien discipliné en matière de météo. On a eu des conditions musclées, avec des rafales qui ont atteint les 50 nœuds de vent mais aussi de la pétole, calme plat où tu n’avances plus du tout ! J’ai retrouvé le courant du Gulf Stream de ma transat à la rame et il ne m’a pas lâché. Mais traverser l’Atlantique en 10 jours, ça reste super rapide ! » 

James Harayda (Gentoo Sailing Team), 19e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

"Je suis à la fois ravi et soulagé. C’est un grand pas vers beaucoup de perspectives : une nouvelle course à mon actif et des milles en vue de la qualification pour le Vendée Globe. Pour mon équipe, c’est quelque chose d’énorme, je suis vraiment heureux. J’ai fait un grand pas par rapport à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Pourtant, The Transat CIC a été très difficile. J’ai eu des problèmes de foil, de fuites dans le bateau, la casse de mon hydrogénérateur… Mais j’ai appris comment le pousser, comment trouver ses limites. Et tout s’est bien passé. J’ai bien mérité une bonne douche et une bière ! »

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François Guiffant (PARTAGE), 22e de The Transat CIC en IMOCA (avant jury)

« Ça y est. On vient de franchir la ligne de The Transat CIC avec un bateau de pêche à côté sur l’AIS, ça met un peu de piment à l’arrivée. C’était une belle transat. Ça met plein de belles choses dans la tête. On a eu de belles conditions très dures, physiquement, avec le froid. J’ai pensé à ceux qui faisaient ça en ORMA avant sur un patin à pleine balle. Je me demande comment ils faisaient. C’est un parcours de dingue.»

Denis Van Weynbergh (D'Ietieren Group), 24e de The Transat CIC !

« L’objectif était de valider ma qualification pour le Vendée Globe. On l’a claquée à New York. On ne pouvait pas rêver mieux. Ça fait six ans qu’on est sur le projet. C’est un super moment. Mon meilleur souvenir ? Le passage de la ligne d’arrivée parce que c’était synonyme de qualification. Après, c’est une course incroyable qui me fait rêver depuis l’adolescence, avec l’épopée de Tabarly et de tous les anciens. J’ai toujours voulu y participer. C’est une course qu’il faut faire au moins une fois dans sa vie, peut-être pas deux. Elle est dure, engagée. On le savait même si on a eu des conditions un peu différentes de d’habitude. On a eu tout eu : du vent fort au portant, du vent fort au près… C’est aussi ce qu’on venait chercher. C’est énorme d’arriver ici. C’est comme faire Roland Garros ou le Grand Prix de Formule 1 de Monaco. Arriver ici en solitaire, c’est déjà une victoire. »

Ap ttcic110524 0011© ©PILPRE ARNAUD/STUDIO MARLEA

 
 
 Source : The Transat CIC