Denis VAN WEYNBERGH

Déterminé, passionné, créatif, courageux, organisé… Les qualités de Denis Van Weynbergh sont celles d’un homme qui aime entreprendre et il l’a prouvé à maintes reprises dans sa carrière.

D’abord diplômé de Sciences Po avant de suivre une formation de journalisme, le belge qui maîtrise le français, l’anglais et le néerlandais n’a pas hésité à reprendre ses études à l’âge de 35 ans pour ensuite monter son entreprise « PN Express Worldwide », une PME spécialisée dans la distribution de courrier et colis en express, au niveau national en Belgique, mais aussi au niveau international.

Il le sait, monter un projet, c’est réaliser un rêve. Prendre part au mythique Vendée Globe, justement surnommé l’Everest des mers, est un challenge difficile et exigeant, qui engage la vie personnelle. Qu’importe, Denis sait faire preuve de détermination, mais aussi de persévérance. Aucun succès n’a été accompli sans échec, et s’il a été contraint de jeter l’éponge lors de la dernière édition faute de moyens financiers, le marin brabançon installé à Ottignies-Louvain-la-Neuve, qui a un temps reculé, s’apprête à mieux sauter !

Passionné de voile depuis toujours, Denis a débuté comme moniteur de voile et de croisière à l’UCPA, tout en collaborant en tant que journaliste nautique pour Yachting Sud, revue francophone belge spécialisée. Mais très vite, la dimension compétition s’est ajoutée à sa pratique, et c’est ainsi qu’il s’est retrouvé au départ de la Mini Transat en 2001. Après avoir rallié Salvador de Bahia (Brésil) en solitaire, sans moyens modernes de communication, sur un bateau de 6.50 mètres, le navigateur n’a eu de cesse de cumuler les milles, notamment en Class40, s’alignant au départ des courses les plus prestigieuses telles que la Route du Rhum en 2010, la Transat Québec Saint-Malo en 2012, la Transat Jacques Vabre en 2013 ou encore la Rolex Fastnet Race en 2015.

En 2021 et 2022 des courses prestigieuses comme la Transat Jacques Vabre, la Guyader Bermudes 1000 Race et la Vendée Arctique se sont ajoutées à son palmarès et lui ont permis d’avoir à ce jour plus 80 000 milles au compteur. Il rêve légitimement du Vendée Globe.

Être au départ sera une première victoire, être à l’arrivée sera la seconde, mais la passion lui ouvre la voie en grand.