Les joies de la glisse retrouvée
À quelques exceptions près, les 24 marins de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne ont retrouvé ce jeudi matin du vent portant et de la vitesse. C’est un soulagement après les interminables heures de pétole. Solide leader, Charlie Dalin fait une échappée belle. Très à l’est, Louis Duc et Antoine Cornic poursuivent leur route le long des îles britanniques.
Il était temps que la pétole s’arrête. Le vent faible usait les marins, même les plus expérimentés et solides mentalement. "Péter un câble ne change pas les choses. On apprend à garder une psychologie ferme et on fait au mieux pour aller chercher le nouveau vent. On n’a pas le choix", raconte Giancarlo Pedote (Prysmian Group). Même tonalité du côté de Damien Seguin (Groupe APICIL) : "Je ne suis pas quelqu’un qui m’énerve sur mon bateau, je suis assez zen, mais je déteste la pétole. J’essaye de rester calme même si c’est compliqué nerveusement. Une dépression qui vient de l’ouest va réorganiser le flux et nous permettre de monter assez rapidement vers l’Islande."
Tout le monde repart, Dalin s’échappe
La flotte va profiter aujourd’hui d’un vent de sud puis de sud-est de 15 à 20 nœuds. La journée s’annonce rapide. Des empannages sont à prévoir. Le leader Charlie Dalin en a d’ailleurs placé deux dans la nuit. Comme sur la Guyader Bermudes 1000 Race où il avait créé des écarts impressionnants, le skipper d’APIVIA s’envole en tête de la flotte. Ce jeudi matin, au pointage de 7h, il avait plus de 100 milles d’avance sur ses premiers poursuivants, Jérémie Beyou (Charal), Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo For A Job) et Thomas Ruyant (LinkedOut). D’après les routages effectués par la direction de course, Charlie Dalin pourrait atteindre la porte située à l’est de l’Islande demain au petit matin, suivi 4 à 6 heures plus tard par Jérémie Beyou.
Paris réussi pour Louis Duc et Antoine Cornic ?
Louis Duc (Fives - Lantana Environnement) et Antoine Cornic (EBAC Literie) poursuivent leur stratégie le long des îles britanniques, calés dans une bande de vent d’une cinquantaine de milles de large qui pourrait bien monter avec eux et leur permettre de faire route vers l’Islande sans trop ralentir. Egalement partisan de cette route très à l’est, le Belge Denis Van Weynbergh (Laboratoires de Biarritz) s’est quant à lui recalé dans l’ouest.
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