Erik est natif d'Arcachon mais a passé ses vacances d'enfant et d'adolescent à Saint-Pierre-Quiberon où, après avoir fait ses classes en Optimist, il a pratiqué la planche à voile dès son apparition en France puis le dériveur et le croiseur côtier. Après ses études d'ingénieur, il a renoué avec la compétition en dériveur avec son complice Marc (Pacome) Jouany issu de la filière 470.
Erik a ainsi enchainé 15 années de régates en 505 avant de se frotter à ceux qu'il allait encourager au départ de leurs courses transatlantiques. Marc Thiercelin fut ainsi le parrain de son Figaro 2 en 2005, relayé par Sam Davies la marraine de son Class40 puis de son Multi 50 avec lesquels il a participé à toutes les grandes courses océaniques de la Route du Rhum à la Transat Jacques Vabre en passant par la Québec Saint Malo, la Solidaire du Chocolat et The Transat.
Repoussant toujours ses limites, il a acheté en 2017 le Bureau Vallée de Louis Burton et a fini 10ème de la Route du Rhum 2018 pour sa première expérience en IMOCA. Il prépare maintenant le Vendée Globe 2020 en projetant de participer d'ici là à trois nouvelles courses transatlantiques. Son projet reste dans l'esprit amateur et aventureux qui le guide depuis bientôt 15 ans et il laisse une large place à son engagement pour la lutte contre le VIH/sida.
La marraine de son IMOCA "vers un monde sans sida" est Françoise Barré Sinoussi Prix Nobel de Médecine pour sa découverte du virus à l'origine du sida. Outre son talent de marin qui lui permet de figurer au sein des professionnels de la course au large, Erik partage ses émotions à travers ses carnets de bord publiés chaque jour de course.
Le voilier au ruban rouge
"Mon projet a pour objectif de faire vivre de l’intérieur la grande aventure de la course au large à son public, ses bonheurs aussi bien que ses malheurs, mais également de partager des valeurs de solidarité, diversité, progrès technologiques au profit de toutes et tous. La liberté que je recherche s’exprime à travers la possibilité qui m’est donnée et que je prends, de pouvoir sortir des chemins battus, de pouvoir m’exprimer en prenant des risques compris et assumés tout en sachant pouvoir bénéficier de la bienveillance et de la solidarité si jamais un accident devait survenir. Pour les heureux partenaires grâce à qui ce projet ira jusqu’au bout, que j’embarquerai avec moi et qui partageront cette expérience, la participation à la plus exceptionnelle aventure qui nous soit encore proposée : trois mois autour du monde en solitaire sur des océans qui pourraient eux aussi témoigner du changement climatique en cours ; mais ce sera aussi l’expérience de vivre tous ensemble dans un espace de liberté où les frontières sont abolies, les droits les mêmes pour chacune et chacun et qui ne sera entièrement parcouru et accompli qu’avec la solidarité de tous."