Autonomie énergétique

Le vent, la mer, les soleil, des carburants inépuisables

 

Autonomie FR

Depuis 2005, 43 IMOCA ont vu le jour et ils sont 38 au départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022, soit 88,5% de la flotte. De plus, deux autres 60 pieds (11th Hour Racing Team et Team Canada) sont aussi en activité. C’est donc 93% de la flotte qui sont exploités à l’heure actuelle sur les courses IMOCA. Par ailleurs, les bateaux en reconversion, passent entre les mains de plaisanciers, de régatiers et même certains deviennent des transporteurs à voiles.
 
C’est une évidence, mais les IMOCA ont vocation à faire plusieurs tours du monde, propulsés uniquement par le vent, et cela pendant 20 ans. Mis à l’eau en 2004, Kattan de François Guiffant est le plus vieux bateau IMOCA à Saint-Malo et Hubert, mené par Éric Bellion (COMMEUNSEULHOMME powered by Altavia) a six tours du monde à son actif (4 Vendée Globe et 2 Barcelona World Race) et de nombreuses transatlantiques, soit plus de 300 000 kilomètres sous la coque.
 
Par ailleurs, les IMOCA régatent loin du rivage et doivent être autonomes, notamment en énergie. Si la consommation électrique à bord a doublé en dix ans ; les skippers couvrent une majeure partie de leurs besoins grâce aux hydrogénérateurs, aux panneaux solaires et, pour certains, à l’éolien (surtout autour du monde). Le complément est fourni par du gasoil (60 litres consommés en moyenne par un IMOCA sur le Vendée Globe 2020). Cette électricité sert à la centrale de navigation, à la vie du bord, à la communication et à la sécurité.