Maître voilier depuis près de 35 ans, pour de grosses voileries et 2 équipes de la Coupe de l’America (en 1992 et 1995), Rémi Aubrun possède une expertise dans la voilerie qu'il a réussit à appliquer dans la course au large, notamment en Mini 6.50.
En 1988, un long séjour en Australie permet à Rémi d'apprendre le métier de voilier, qu'il perfectionne ensuite sur les planchers de voileries internationales en Nouvelle Zélande, aux Etats-Unis et en France. En 1992, il s'engage en tant que voilier pour le team français puis italien sur la Coupe de l'America 1992 à San Diego et réitère cette expérience pour le défi français en 1995. Il travaille à la fabrication des voiles de nombreux 60 pieds parmi lesquels Loïck Peyuron, Isabelle Autissier et Francis Joyon.
Formé au dessin des voiles, Rémi rejoint la voilerie All Purpose à La Trinité Carnac en 2003 pour développer le bureau d'études. Il n'a de cesse d'approfondir le savoir-faire technique de la voilerie au service des clients et des performances des voiles, en travaillant avec les logiciels les plus performants, les membranes les plus novatrices et les concepts les plus audacieux. Il aime expérimenter, modéliser et valider les dernières innovations sur tous les supports qu'il affectionne particulièrement, le Mini 650, le Class 40 et l'IMOCA 60.
Avec un palmarès de régate en 18 pieds australien, Laser 5000, Match Racing, Maxi et Surprise, Rémi découvre le Mini 650 en 1999 et se passionne pour ce bolide technologiquement époustouflant et physiquement intransigeant.
En 2006, il décide de faire construire son prototype high-tech pour participer à la Mini Transat La Rochelle-Salvador de Bahia 2009. Il termine 12e malgré une voie d'eau qui manque de le contraindre à l'abandon.
Du Mini 6.50 au 60 pieds IMOCA, il y a un peu moins de 12 mètres que Rémi Aubrun franchit allègrement en accompagnant les fidèles clients de la voilerie sur ces supports : Tanguy de Lamotte, Thomas Ruyant, Giancarlo Pedote, Jorg Riechers...
Rémi apprécie avant tout le côté sportif de ces montures taillées pour la course au large, en solo ou en équipage. Ainsi, il ne se contente pas de chaperonner ses clients, de dessiner et de construire les meilleures voiles possibles synonymes de performances et de résultats, il navigue régulièrement et participe aux grandes courses, histoire de tester et valider les innovations apportées.
Et aujourd'hui, c'est avec Louis Duc qu'il embarque pour faire ses premiers pas dans le circuit IMOCA.