Victoire de MACIF Santé Prévoyance sur la Course des Caps !

À son bord, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven et Guillaume Combescure ont navigué avec précision, énergie et détermination, maintenant une pression constante en tête de la flotte. Ils ont mis 6j 01h 10min 45s pour parcourir les 1 800 milles qui les ont menés autour de l’Irlande et des îles britanniques.

MACIF Santé Prévoyance aux commandes durant 1 200 milles !

C’est en mer Celtique que le tempo s’emballe. Là, MACIF Santé Prévoyance prend les rênes de la course. Le phare du Fastnet est doublé en tête, dans une brise portante plus stable. Puis vient le passage des îles Skellig, où l’équipage conforte son avance. Dès lors, l’IMOCA est lancé et l’écart se creuse avec plus de 40 milles d’avance au large des Hébrides, au nord-ouest de l’Écosse ! MACIF Santé Prévoyance déploie toute sa puissance, affichant des moyennes de plus de 25 nœuds sur certains tronçons. La course prend alors une autre dimension. Mais derrière, rien n’est figé. Les poursuivants s’accrochent, et Vulnérable, juste derrière, ne leur laisse aucun répit. Lors du passage délicat de Papa Westray et Ronalsay, à la pointe nord des Orcades, l’équipage de MACIF Santé Prévoyance continue sur cette dynamique, parfaitement concentré et conscient que rien n’est jamais joué d’avance. Peu après, au large d’Aberdeen, la course prend un tournant lorsqu'un souci technique contraint Thomas Ruyant et son équipe à l’abandon.

MACIF, un temps d’avance sur ses poursuivants

Derrière, la flotte s’anime, les écarts se resserrent, la descente vers la Manche devient une course-poursuite intense. L’équipage doit habilement slalomer entre les cargos et les bancs de sable, tout en surveillant les DST et gérant les variations du vent. Dans cette dernière ligne droite, MACIF Santé Prévoyance ne faiblit pas. La cohésion à bord, la confiance mutuelle, la fluidité des manœuvres : autant d’atouts qui, ajoutés à la performance pure de l’IMOCA vainqueur du dernier Vendée Globe, ont permis à l’équipage de garder l’avantage jusqu’au bout. Le final à l’entrée du détroit du Pas de Calais s’avère particulièrement fatiguant avec un vent de sud-ouest qui se renforce, rendant chaque virement de bord très exigeant.

1 800 milles parcourus (au lieu des 2000 prévus), 1 200 milles passés en tête, une trajectoire tenue avec constance et engagement, et une ligne coupée en leader incontesté. MACIF Santé Prévoyance remporte cette première Course des Caps avec brio. Une victoire fondatrice pour le projet et le binôme Sam Goodchild / Loïs Berrehar en vue de la Transat Café L’OR !

Ils ont dit :

Sam Goodchild, skipper

 « Il y a 6 semaines, on ne savait pas qu’on allait naviguer ensemble, alors je suis juste hyper fier et honoré qu'on ait pu gagner la course et faire honneur à Charlie Dalin qui n'est pas là aujourd'hui. C’était beaucoup de pression en partant de se dire qu’on était sur le bateau qui vient de gagner le Vendée Globe, mais je suis hyper fier d’avoir faire ça avec cette équipe. On est 4 personnes avec 4 profils et 4 expériences complètement différentes mais on a réussi à travailler ensemble et performer dans le plaisir. Je pense qu’on peut être fiers. C’est un travail vraiment d’équipe et moi je suis fier de faire partie de cette équipe-là. »

Loïs Berrehar, co-skipper

« Ce bateau est fantastique. J’en avais déjà eu un avant-goût l’année dernière, mais là, le découvrir en course, en équipage… c’est vraiment top ! L’histoire est vraiment chouette aussi humainement. C’était un beau mélange à bord, avec des univers assez différents. Du coup, ça crée un vrai partage. On était sous pression avec la régate, on est passés par plein d’émotions… mais c’était riche, vraiment ! »

Charlotte Yven, équipière

« Je suis hyper contente d’avoir pu faire ma première course en IMOCA sur MACIF Santé Prévoyance. Et maintenant, me voilà aussi vainqueur de la Course des Caps ! Vivre tout ça avec la Macif fait honneur à Charlie, à son bateau, à son équipe… »

Guillaume Combescure, directeur technique et équipier

« Je suis ravi car on a passé des heures et des heures en entraînement. Mais là, dans le cadre d'une course, voir la capacité des skippers à pousser la machine, c'était franchement impressionnant pour moi. On est passé par plein de phases, du temps calme, de la frustration, de l'excitation, de la vitesse, de la peur et là on termine par une victoire, c'est incroyable. »