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A bord d'Initiatives-Cœur, plan VPLP-Verdier de 2010, auquel des foils ont été ajoutés, Sam Davies fait des lumières sur la Vendée - Arctique - Les Sables d'Olonne. Elle nous raconte sa nuit en mer. Grosses risées, changements de voile, réglages... du boulot !

« Très sportive cette nuit ! Le vent n’était pas du tout stable, on avait les grosses voiles parce qu’il n’y avait pas beaucoup de vent au début et là, il a d’énormes risées. Il faut gérer ça et je n’ai pas super bien géré cette nuit. J’ai fait deux changements de voile ou peut être trois.

Je suis hyper contente et super fière d’être là. En plus je me suis rendue compte que j’étais le premier ancien bateau de la flotte, c’est énorme. Ça booste mais du coup tu as du mal à te reposer. J’essaye de faire attention quand même parce que la route est longue et si ça continue, je n’aurais plus de force à la fin. Je travaille, je travaille, j’essaye de faire ça propre".

Le bateau, c'est comme le vélo 

"J’ai réussi à me mettre tout de suite dans la course grâce au programme que l’on a adapté avec l’équipe cet hiver. Dès que l’on a pu, je suis partie naviguer pour aller au large, chercher du vent pour ne pas que cette course-là soit une surprise. Finalement, c’est comme le vélo ! J’ai de la chance d’avoir ce bateau Initiatives Cœur qui date de 2007 et j’ai fait pas mal de milles avec. Et même si on fait des évolutions, ça reste le même bateau et du coup, je profite aussi de toute cette expérience et ça c’est plutôt bien. J’ai la chance d’avoir une super équipe autour de moi, j’ai confiance en mon bateau. C’est aussi grâce à eux que je réussi jusqu’à maintenant sur cette course. J’ai pu vraiment me concentrer sur la navigation, la stratégie. La course était très sportive au début mais on a peu manœuvré finalement. On n’a pas fait énormément de changements de voiles sauf cette nuit. Il faut gérer la gestion du bateau mais ce n’était pas le pire des parcours physiquement. Mais ce n’est pas fini, peut être que l’on aura des surprises".

"Là je vais continuer à régler parce que je viens de finir mon deuxième changement de voile en catastrophe et le bateau n’est pas parfaitement bien réglé encore, donc je retourne aux réglages pour être sûre que je fais la bonne trajectoire ».