ALEXIS COURCOUX 200213MAC 1020

Le collectif La Vague - réunissant skippers et acteurs du développement durable dans le monde de la course au large - a rassemblé cet après-midi plus de 400 personnes en amphi à l’Université de Bretagne Sud à Lorient. Une occasion de réfléchir collectivement à notre secteur.

Bio composites, sciences, éducation et impacts, les intervenants ont partagé connaissances et réflexions sur les questions complexes que posent la nécessité d’agir pour la protection de l’environnement et notamment celle des océans.

Les marins du collectif La Vague présents ce jeudi : Roland Jourdain, Paul Meilhat, Arthur Le Vaillant, Gwénolé Gahinet, Stan Thuret, Adrien Hardy ainsi que Imogen Dinham-Price (en charge du développement durable à la classe IMOCA), ont réussi avec l’aide de l’UBS, Kairos, Quantis, Atka Polar School et Water Familly à mobiliser une belle audience.

Sur les bancs de la 'fac', il y avait aussi bien d’autres marins - et parmi eux François Gabart, (ex-IMOCA, vainqueur du Vendée Globe 2012) - que des étudiants, des experts des bio matériaux, des ingénieurs, des techniciens du monde du nautisme et de la course au large ainsi que des journalistes et des communicants.

« Aujourd'hui, c'était l'occasion de réfléchir en tant que 'collectivité' à notre secteur. Tout, depuis les composites que nous utilisons pour construire nos bateaux - le futur est-il le chanvre ou le lin ? – à la façon dont nous faisons avancer les choses dans les industries et comment éviter le ‘greenwashing’. Au-delà, c’est aussi la manière dont nous influençons les générations futures et comment ils appréhenderont le développement durable et la course au large. » message du collectif La Vague.

Et pourquoi la classe IMOCA est-elle concernée ?

Elle est l'une des classes les plus prestigieuses au monde et à la pointe de l'innovation. C’est notre rôle d’être moteur dans la manière dont nous pensons et construisons notre classe de façon durable. C’est l’une de nos missions aujourd’hui et celle-ci continuera d’évoluer dans le temps car nous ne pouvons pas changer la filière du jour au lendemain mais nous essayons et nous espérons que vous pourrez en voir les effets.