BIOTHERM GLEBEC HD 15

À quelques jours seulement du grand départ, nous poursuivons notre présentation des équipes. Aujourd’hui, cap sur Biotherm et un véritable passionné de The Ocean Race : Paul Meilhat. Deux ans après avoir fait le tour du monde avec escales, Paul était impatient de participer à cette tournée européenne.

Il naviguera à bord d’un bateau polyvalent et éprouvé, aux côtés d’un équipage expérimenté : Amélie Grassi, Jack Boutell, Sam Goodchild et Benjamin Ferré. En résumé, tout est réuni pour viser les premières places et voir grand.

Avec Paul Meilhat, le "nous" remplace souvent le "je". Certes, il a terminé 5ᵉ du Vendée Globe cet hiver, faisant partie des poursuivants tenaces dans des conditions éprouvantes.

Mais aujourd’hui, il est enthousiaste à l’idée de relever un défi plus collectif — non seulement à bord, mais aussi avec son équipe technique. « L’équipe technique est tout aussi investie que les skippers, » dit-il. « D’habitude, ils font un signe d’au revoir au bateau et c’est terminé. Mais dans The Ocean Race, ils sont impliqués à chaque escale — ils réparent le bateau, repartent, font des allers-retours en avion. Cela crée une dynamique d’équipe incroyable ! »

Un goût pour la découverte

Paul sait de quoi il parle — il a participé à la dernière édition de The Ocean Race (4ᵉ au classement général). « The Ocean Race Europe est une suite logique, avec un format similaire. Logistiquement et financièrement, c’est aussi un peu plus simple. » Paul confie qu’il « essaie de rejoindre cette course depuis deux ans ». Il est enthousiaste à l’idée de découvrir de nouveaux plans d’eau — « Je n’ai jamais couru en Adriatique, et régater en Méditerranée est toujours particulier » — et de naviguer avec de nouveaux coéquipiers — « C’est ma première fois avec Sam, Jack et Benjamin. »

L’équipe s’est construite autour du duo Paul – Amélie Grassi. Déjà engagée dans The Ocean Race, Amélie (également partenaire d’Alan Roberts, membre de l’équipage d’Holcim-PRB) est désormais plus impliquée dans le projet. « Elle joue un rôle plus important, » explique Paul. Tous les membres de l’équipage ont une solide expérience du haut niveau, ce qui affine leur esprit de compétition.

Une préparation intense dans le Nord

En ce qui concerne les objectifs, Paul revient sur The Ocean Race : « À l’époque, nous manquions un peu de temps et de moyens. » Deux ans plus tard, « le projet a mûri » et avec cet équipage, « nous visons un bon résultat. » Il ajoute que « la grande variété de conditions devrait avantager les bateaux les plus polyvalents » — en soulignant qu’Holcim-PRB est « clairement le favori ».

Chez Biotherm, rien n’a été laissé au hasard. L’IMOCA a été remis à l’eau fin mai — « un peu plus tard que les autres » — mais c’était un choix réfléchi. « Les trois dernières années ont été très intenses avec la construction du bateau, The Ocean Race, le Vendée Globe… On avait tous besoin d’une pause. » Une fois le bateau relancé, cap vers le Nord — avec des entraînements en Scandinavie, notamment autour de Sandhamn, près de Stockholm.

Le duo Paul-Amélie a terminé 2ᵉ de la Gotland Runt fin juin — une course de 400 milles autour de l’île de Gotland, qui rassemble chaque année plus de 250 bateaux. « C’est un peu le Fastnet de la Baltique, » plaisante Paul. Une excellente occasion de renforcer la cohésion de l’équipage, de retrouver l’énergie de la compétition et de s’entraîner dans des conditions proches de celles attendues sur The Ocean Race Europe. Désormais, ils sont prêts pour le départ de dimanche prochain à Kiel.

Source : The Ocean Race