Isabelle Joschke (MACSF) a franchi la ligne d’arrivée de la douzième édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe ce mardi à 11h41 05’ heure locale (16h41 05’ heure de Paris). Elle termine 9e en IMOCA avec un temps de course de 13 jours, 02 heures, 26 minutes et 54 secondes.

La navigatrice franco-allemande a effectué les 3.542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 11,26 nœuds sur l’orthodromie (la route directe). Elle a en réalité parcouru 3.940,78 milles à la vitesse moyenne de 12,53 nœuds. Elle est arrivé à Pointe-à-Pitre 1 jour 08 heures 50 minutes et 29 secondes après le vainqueur de la Classe, Thomas Ruyant (LinkedOut).

PREMIERS MOTS D'ISABELLE

« Cette 9e place a un super parfum ! Je me suis battue, je me suis donnée à fond du début à la fin de cette course. Je me suis régalée. Je ne pensais pas que j’allais tenir dans le top 10 jusqu’à l’arrivée. J’ai réussi à chaque fois à retrouver des ressources, de l’énergie. Et puis la réussite qui faisait que j’ai tenu cette place jusqu’au bout. Je suis très fière et très contente.

J’avais dit avant de partir que l’idéal serait un top 15 sans trop y croise. C’est juste génial. Ça s’est fait donc pour moi, ça a vraiment un parfum de réussite. Ça fait du bien que le cours des choses parce qu’il y a quatre ans, j’étais venue ici en avion. C’est la classe d’avoir trois filles dans le top 10. Je ne suis pas étonnée mais je trouve ça génial.

Je n’ai pas eu forcément l’impression de me battre avec les autres filles sur l'eau, mais j’ai trouvé hyper sympa, quand j’ai fait mon premier bord au nord des Açores, de voir que Justine prenait la même option. Et ensuite, quand j’ai vu Pip faire une option similaire encore plus dans l’ouest, j’ai trouvé ça osé. Et ça a super bien marché. Je suis contente pour elle. J’ai même cru qu’elle allait me doubler à un moment donné.

Je suis super contente du travail de préparation qui a été fait. Depuis le temps qu’on le prépare, avoir une course qui se passe bien c’est top même s’il y a de petites bricoles. Du début à la fin il y a de la réussite. J’en avais besoin et toute mon équipe aussi. Je me suis un peu étonnée. A plein de moments je me disais que ça faisait des nuits que je ne dormais pas, qu’il fallait que ça change. Et à chaque fois il y avait une dose de quelque chose parce que les conditions changeaient.

Les trois dernières nuit ont été infernales, les journées aussi et je ne sais pas où j’ai été puiser ça mais je suis vraiment contente parce qu’à la fin, j’en ai bavé mais je l’ai fait et j’ai trouvé l’énergie ».