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Ce lundi 29 novembre, à 5 heures 12 minutes et 54 secondes en Martinique (10 heures 12 minutes et 54 secondes, heure métropolitaine), Kostum - Lantana Paysage a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en quatorzième position de la catégorie IMOCA.

Le duo Louis Duc - Marie Tabarly aura mis 21 jours 20 heures 45 minutes et 54 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 10,96 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 278.54 milles à 11,96 nœuds.

PREMIERS MOTS

Louis Duc - "C'était ma 6ème Transat Jacques Vabre et je n'avais jamais vu ça. Ce qui est bien, c'est que c'est différent à chaque fois. C'est hallucinant d'avoir des conditions comme ça, finalement c'est au Havre que nous avons eu le plus de vent. Il faut se creuser un peu la tête pour aller au bon endroit et faire moins de bêtises que les autres, donc c'était intéressant. Le Pot-au-noir était assez violent, beaucoup plus long que d'habitude.  Nous avons eu un petit peu d'air en sortie de Pot-au-noir vers Fernando de Noronha. C'est la première fois que je passais de jour à côté de Fernando, j'avais envie de m'arrêter, j'étais prêt à faire un mouillage, mais Marie n'était pas d'accord. Et après nous avons longé la zone interdite, puis il a fallu replonger dans le Pot-au-noir, et ce n'est pas vrai que dans l'ouest il y en a moins. Il fallait se creuser la tête pour tenter de comprendre ce qui se passe, à défaut de subir.

Nous avions un bateau qui était un peu moins défavorisé dans ces conditions, peut-être que nous aurions eu plus de mal avec 30 noeuds de vent. La navigation c'est la récompense de tout ce qui s'est passé en amont, donc c'était impossible que la Transat Jacques Vabre se passe mal. Il n'y avait pas de pression de résultat puisqu'on découvrait le bateau."

Marie Tabarly - "C'est bien l'IMOCA, c'est drôle, rarement je me suis autant régalé. Ca va vite, ça glisse. J'adore ce bateau-là. De A à Z, tout le projet a été super. Nous nous sommes dit qu'on repartait sur la Transat Jacques Vabre dans quatre ans, parce que moi je serai un peu occupée dans deux ans. Mais nous repartirons avec du vent cette fois ! Parce qu'on m'avait vendu des grandes glissades...

Même dans les journées un peu pourries, il y avait toujours des moments hyper beaux. Les deux dernières nuits en mer étaient magnifiques. C'est beau, la Terre. Le lever de soleil de fou que nous avons eu ce matin dans la baie de Fort-de-France, avec les couleurs des maisons créoles..."