Launch of the new Cheminées Poujoulat

C’est jeudi 18 septembre à Brest, port d’attache des bateaux de Bernard Stamm, que le Cheminées Poujoulat version 2014 a été mis à l’eau en présence de son skipper et de Jean le Cam associé au projet pour la prochaine Barcelona World Race. Deux marins d’expérience, un bateau éprouvé , mais qui a suivi les évolutions et tendances de la jauge pour gagner en performance, le tandem a fière allure. Cheminées Poujoulat a reçu le soutien complémentaire de Renault grâce à l’action de la FNOB, ainsi que d’Océanopolis. Paroles sur le vif des skippers et de leurs partenaires.

 

 

 

 

 

Bernard Stamm :

« On a encore beaucoup de travail sur le bateau. Il va falloir maintenant attaquer la phase de réglages, apprendre à exploiter le potentiel de la machine. Nous allons partir rapidement à Barcelone pour entamer des entraînements communs avec nos concurrents espagnols. Il faut que le bateau soit impérativement là-bas à compter du 12 décembre. Sachant que nous avons une opération importante le 5 décembre au Nautic de Paris, le calendrier risque d’être chargé. »

La course : « On sait que la sortie de Méditerranée peut être déterminante. Passer Gibraltar en tête peut être décisif. Ensuite, ce sera le pot au noir, puis l’entrée dans les quarantièmes. Le passage par le détroit de Cook entre les deux îles de Nouvelle-Zélande est supprimé. Après le cap Horn, ce sera la remontée de l’Atlantique puis de nouveau la Méditerranée en point final. Ce qu’il y a de bien avec le double, c’est que l’on peut exploiter beaucoup mieux le potentiel de nos bateaux. C’est aussi un bon moyen de mettre le pied à l’étrier à des skippers qui n’ont pas encore l’expérience du solo. Bien sûr, ce n’est pas le cas de Jean ! »

 

Jean Le Cam :

« Une course en double, c’est avant tout une aventure humaine. C’est une vraie richesse. Personnellement, je n’ai pas l’expérience de ce type de course sur une durée aussi longue, trois mois. Ma dernière Barcelona World race s’est arrêtée au Cap Vert après notre démâtage. Ce sera notre première expérience en commun avec Bernard, mais je suis confiant. »

 

Benoit Bodineau, Cheminées Poujoulat

« Depuis le naufrage du bateau en décembre, Bernard a beaucoup travaillé pour nous proposer des solutions alternatives. Ce qui nous a motivé pour continuer, c’était l’idée que nous étions dans une forme de continuité et que nous avons déjà décidé de poursuivre notre engagement auprès de Bernard. De plus, l’apport de partenaires complémentaires a fini de nous convaincre qu’il ne fallait pas qu’un projet comme celui-ci s’arrête. »

 

Eric Hussenot, Directeur d’Océanopolis

« Notre partenariat avec Bernard est d’abord fondé sur une collaboration scientifique. L’idée était de se servir des bateaux de course pour récolter des données sur des mers peu explorées comme l’océan Indien ou le Pacifique Sud. Ça nous aide à comprendre la mécanique des océans. Et puis, nous avons forcément été séduit par le courage de Bernard et de son équipe, leur volonté. »