Maître CoQ, toutes voiles dehors

Solo Maître CoQ : Asseoir l’ancrage vendéen

Initialement prévue mi-mars mais reportée à cause de la pandémie de Covid-19, la 17ème édition de la Solo Maître CoQ a finalement bien lieu, puisque grâce à la ténacité de son organisateur Marc Chopin, président de Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large, mais aussi au soutien de son partenaire titre, la course s’est élancée ce jeudi à 13h des Sables d’Olonne. Une satisfaction pour Christophe Guyony, le directeur général de Maître CoQ : « En mai, nous nous sommes dit avec Marc Chopin qu’il y avait encore une opportunité pour quand même organiser la course cette année. Finalement, c’est la toute première épreuve sportive en France post-confinement, hors hippisme, cela permet de la mettre encore davantage en lumière. Le fait qu’elle ait lieu est une belle illustration de la résilience des Vendéens. »

Depuis 2014, Maître CoQ est le partenaire-titre de cette course disputée sur des Figaro Beneteau 3 et inscrite au programme du Championnat de France Elite de course au large, à laquelle est très attaché son directeur général : « La Solo Maître CoQ nous permet d’asseoir notre ancrage local et de participer au dynamisme de la Vendée.» Marc Chopin souligne également l’importance de cette proximité : « Le fait d’avoir une entreprise vendéenne à nos côtés est clairement un plus pour une épreuve qui a lieu depuis ses débuts aux Sables d’Olonne. Mais le plus important à mes yeux est que Maître CoQ soit un partenaire engagé, qui montre chaque année son envie de nous accompagner. »

Une envie renforcée par la simplicité et l’accessibilité de la course et de ses acteurs, des valeurs correspondant aux gènes de l’entreprise. « L’an dernier, nous avions emmené nos invités au cœur de la Solo Maître CoQ, en leur permettant notamment d’assister au briefing skippers, c’était comme s’ils étaient dans les paddocks d’une course automobile, ils avaient vraiment apprécié. Cette année, j’ai décidé d’emmener une quinzaine de salariés assister au départ sur l’eau afin de les remercier pour leur investissement pendant la période de confinement », poursuit Christophe Guyony, qui leur a en outre réservé une petite surprise : la présence de l’IMOCA Maître CoQ IV sur le plan d’eau !

Les heureux élus embarqués jeudi, en plus de voir de près des marins de renom que sont Yann Eliès et Armel Le Cléac’h, assisteront peut-être à l’éclosion d’un futur grand, comme le souligne le directeur général : « Les actuelles stars de la voile sont quasiment toutes passées sur les pontons de la Solo Maître CoQ. Ce qui veut dire que parmi les jeunes qui naviguent cette année, certains seront peut-être les prochains vainqueurs du Vendée Globe, c’est très valorisant d’assister en direct à la naissance de tels talents et ça rentre parfaitement en résonance avec notre projet d’entreprise que nous avons baptisé Inspiré pour demain. »

Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne : l’IMOCA Maître CoQ IV accompagne le projet d’entreprise

Une semaine après l’arrivée de la Solo Maître CoQ, les feux de l’actualité vélique seront de nouveau braqués sur les Sables d’Olonne, d’où sera donné le samedi 4 juillet le départ de la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne, course en solitaire de 3600 milles qui remplace la Transat New York-Vendée Les Sables, initialement prévue. L’IMOCA Maître CoQ IV, barré par Yannick Bestaven, est l’un des 22 bateaux engagés sur cette grande répétition générale du Vendée Globe, qui s’élancera quatre mois plus tard.

Pour Maître CoQ, cette première course IMOCA de la saison est l’occasion de rappeler que l’engagement dans cette troisième  campagne consécutive de Vendée Globe vise à accompagner le plan de progrès Inspiré pour demain, qui s’appuie sur trois priorités pour la marque : mieux élever, en lien avec l’amont, mieux nourrir, avec l’accent mis sur la qualité nutritionnelle et la transparence via le nutri-score, mieux préserver, un plan d’amélioration continue pour une gestion durable des ressources en emballages. L’objectif est de poursuivre le développement de l’entreprise, comme le confirme Christophe Guyony : « Nous avons signé 600 CDI en trois ans, notre ambition est de recruter encore 500 personnes dans les trois prochaines années avec de gros investissements de notre part dans la formation. »

Qu’ils aient intégré l’entreprise de longue date ou récemment, les salariés de Maître CoQ seront, selon le directeur général, « tous invités au départ du Vendée Globe », la plupart ayant déjà fait connaissance avec Yannick Bestaven qui passe régulièrement sur les différents sites de production. L’occasion pour le skipper de Maître CoQ IV de mesurer l’engouement suscité par le projet voile : « Je sens vraiment que tout le monde est derrière moi, ça fait vraiment chaud au cœur. Je me dis que le Vendée Globe ne sera pas vraiment une course en solitaire pour moi. » Ressent-il une quelconque pression liée aux attentes des salariés de Maître CoQ ? 
« Non, au contraire, ça donne des ailes », sourit Yannick Bestaven, qui espère bien être suivi par le plus grand nombre dès la semaine prochaine sur la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne.