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Ce lundi 29 novembre, à 11 heures 38 minutes et 21 secondes en Martinique (16 heures 38 minutes et 21 secondes, heure métropolitaine), Groupe Sétin - 4MyPlanet a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en dix-huitième position de la catégorie IMOCA.

Le duo Manuel Cousin - Alexia Barrier aura mis 22 jours 3 heures 11 minutes et 21 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 10,83 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 194.01 milles à 11,66 nœuds.

PREMIERS MOTS

Manuel Cousin - "Ça ​fait un bien fou d’arriver, nous avons rencontré beaucoup d’orages, beaucoup de molle mais effectivement le bateau promet beaucoup. Évidemment il y a encore beaucoup de travail, le bateau a beaucoup été changé cet hiver et nous prenons nos marques. Moi qui le connaissais par cœur après le Vendée Globe, je le redécouvre. Nous avons pris beaucoup de plaisir, je pense que ça a été une course très serrée finalement, il y avait de la bagarre à tous les niveaux et là nous avons pris du plaisir. Clément Giraud et Erik Nigon se sont battus comme de beaux diables et bravo à eux, nous ne les avons pas laissé faire mais ils se sont battus. Nous n’avons eu zéro problème, mis à part une petite poulie qui a explosé, mais un job d’équipe et de préparateurs qui a été top. Il reste encore beaucoup de travail mais c’est très enthousiasmant. Ça n’a pas été simple tous les jours, il y a des fois où nous aurions pu nous énerver, avec des grosses journées sans vent, à chercher la porte de sortie, mais non, ça s’est bien passé, nous avons beaucoup communiqué. Nous en sortons bien grandi. Il y a un petit point de déception au niveau de la performance, nous aurions préféré être à la place juste devant mais ça fait partie du sport.”

 Alexia Barrier - "Nous avons bagarré jusqu’au bout, nous avons essayé de rattraper La Mie Câline, nous avons tout donné jusqu’au bout, ça n’a pas fonctionné mais nous avons fait une très belle course. Je pense que Manu a un bateau qui a été pas mal modifié cet hiver et qu’il a un énorme potentiel. Nous avons vécu une course très difficile, il y a eu des moments avec très peu de vent, nous avons eu l’impression de vivre quatre Pot-au-noir. C'est ma première fois en Martinique, je suis ravi de découvrir ce nouveau territoire, j’ai hâte maintenant de me poser et d’aller me balader. Nous n’avions pas le mode d’emploi, maintenant c’est à nous de découvrir les nouvelles possibilités et pour cela, nous avons pris des notes tout au long de notre route. Sans avoir vraiment navigué ensemble auparavant, il nous faut du temps pour prendre nos marques et c’est ça qui est intéressant sur les courses en double. Le but est de nous découvrir, de nous connaître et savoir faire équipe mais ça demande un peu de temps et j’ai apprécié chaque journée à ses côtés.”