JustineMettraux JLC Web 99254

Justine Mettraux est une femme engagée. D’abord engagée dans ses projets et dans la recherche de la performance.

Sa progression parle pour elle : première femme sur la deuxième marche du podium de la Mini Transat (2013), elle enchaîne quatre participations à la Solitaire du Figaro, avec une 7e place à la clé en 2017, deux à la Volvo Ocean Race, des courses en Class40 et IMOCA, et prendra le départ du prochain Vendée Globe pour la première fois.

Engagée, la skipper de Teamwork l’est aussi en faveur de la mixité et de la cause des femmes de la course au large. Elle fait partie des premières à avoir porté en France le Magenta Project, association anglo-saxonne qui a pour but d’aider les navigatrices à faire leur place dans le monde de la voile. Elle a été mentor de jeunes navigatrices espagnoles et italiennes dans ce large réseau mondial qui se met en place. « La sororité, c’est primordial », estime-t-elle.

A 36 ans, Justine Mettraux, polyvalente et très talentueuse, a longtemps été l’équipière idéale, celle qu’on allait chercher – et c’est encore le cas puisqu’elle fera partie de l’équipage américain 11th Hour Racing Team sur la prochaine Ocean Race -, mais aujourd’hui, elle entame un parcours sur SON Imoca, Teamwork, l’ancien Charal 1 de Jérémie Beyou. « Ça arrive peut-être un peu tard dans ma carrière, mais je suis riche de toutes les expériences passées », analyse la Suissesse dans cet épisode enregistré moins d’une semaine avant le départ de sa première Route du Rhum en Imoca.

Malgré la fatigue et un emploi du temps hyper chargé, elle a pris le temps de raconter son cheminement vers l’excellence, mais également de parler de sa famille, notamment de ses quatre frères et sœurs tous marins professionnels aujourd’hui. « On n’était pas du tout destinés à la voile… et puis on a déménagé près du lac et mon père a acheté un bateau… ». Voilà comment Justine Mettraux est devenue navigante…