101633 antoine cornic human immobilier 22e en imoca route du rhum destination r 1200 900

Antoine Cornic a franchi la ligne d’arrivée de la douzième édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe ce mercredi 23 novembre à 16 heures 49 minutes et 25’ heure locale (21h 49mn 25’ heure de Paris). Il termine 22e en IMOCA avec un temps de course de 14 jours 7 heures 34 minutes 25 secondes.

Le skipper de Human Immobilier a effectué les 3.542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 10.31 nœuds sur l’orthodromie (la route directe). Il a en réalité parcouru 4 073.53 milles à la vitesse moyenne de 11.86 nœuds. Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 2 jours 13 heures 58 minutes 0 secondes après le vainqueur de la Classe IMOCA, Thomas Ruyant (LinkedOut).

Les premiers mots d’Antoine Cornic (Human Immobilier) au ponton à Pointe-à-Pitre

« C’était une super course, finalement j’avais un peu peur que l’enjeu du Vendée Globe prenne le pas sur la course, avec cette peur omniprésente de casser. Et au fur et à mesure, avec le contact des autres et le goût de la compétition, je n’y ai plus pensé. Je me suis vraiment éclaté.

Ce qui était chouette, c’est que les deux gros passages de front et la dorsale ont demandé beaucoup de stratégie. C’était génial ! On a commencé ensuite à avoir de belles glissades dans les alizés. J’ai tapé un OFNI (objet flottant non identifié), il y a 4 ou 5 jours maintenant. On s’est aperçu que la tête de quille était fêlée. La joue avant est fêlée et dès demain nous avons rendez-vous avec des chaudronniers pour résoudre le problème et repartir, ou alors ce sera un retour par cargo. Ce fut un stress supplémentaire, c’est sûr. J’ai arrêté d’aller voir la quille, il y a deux jours. Je voyais la fissure s’ouvrir quand la quille tapait dans les vagues. Ça a tenu, et je suis hyper content, je suis très heureux d’être à Pointe-à-Pitre. Le tour de la Guadeloupe fut pluvieux ! La Soufrière nous a laissé complètement scotchés, il y a eu des grains, de la pluie, je ne voyais pas les côtes de la Guadeloupe, c’est dommage. Le canal des Saintes fut égal à lui-même avec une grosse cartouche à 35 nœuds. Ce tour de la Guadeloupe, c’est une épreuve de la course, pour bien te finir, bien te rincer une dernière fois. Je suis hyper content de ma course, de mes choix, très content du bateau. J’ai appris plein de choses. Je me sens bien à bord, 15 jours c’était presque trop court. Je n’ai rien cassé sur le bateau, pas un bout, pas une poulie, c’est super agréable, mon équipe est formidable, je suis prêt pour de nouvelles aventures ! »