Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group), 30ème à rentrer à La Base
![Rlb23 finish dieteren 1412jlc2603](/mediacenter/uploads/xl/rlb23_finish_dieteren_1412jlc2603.jpeg)
Denis Van Weynbergh a franchi la ligne d’arrivée en trentième position jeudi 14 décembre, à 7h35. Le marin belge aura bouclé les 3 500 milles théoriques du parcours en l’espace de 13 jours 14 heures 35 minutes 53 secondes, à une vitesse moyenne de 10,71 nœuds.
Réalisant un nouveau challenge de taille sur sa longue route d’amateur vers le Vendée Globe, le skipper de D’Ieteren Group a en réalité parcouru 4 134,01 milles à une vitesse moyenne de 12,66 nœuds.
Depuis qu’il s’est lancé l’objectif d’être, un jour, le premier marin belge à boucler un Vendée Globe, la vie de Denis Van Weynbergh ressemble un peu à un jeu vidéo. À chaque nouveau niveau franchi, les difficultés se corsent, et il faut sans cesse en apprendre davantage sur soi, sur son bateau, et sur l’océan. Au départ de ce Retour à La Base, il en avait bien conscience : « On est arrivés à deux, on repart en solo… C’est sympa dans la gradation de l'entraînement et de la difficulté ! » Ce qui ne l’empêchait pas de se sentir « prêt et confiant ».
Ce moral positif, il a tâché de l’entretenir tout au long de sa première transatlantique en solitaire en IMOCA. Même malmené par le vent fort, à grand renfort de « petits apéros ». Rien de fou : « un morceau de saucisson avec des cacahuètes et un fond de rouge », mais « comme ça au milieu de nulle part c’est un vrai luxe ! » écrit-il.
La première difficulté a été de trouver son rythme, dans ce nouveau quotidien où l’on ne peut compter que sur soi. « Le bateau et moi prenons nos habitudes, on entre dans notre petite routine », se réjouit-il à mi-parcours. Il est loin des cadors qui cherchent le gros temps, mais il avance et gère son lot de petits aléas. « J’ai décidé de ranger mon grand gennaker. En le roulant et en le rangeant, ça ne s’est pas passé comme prévu ! Il a poché, il s’est déroulé et donc impossible à re-rouler. Je l’ai finalement affalé ”à l’ancienne” », partage-t-il au terme de ce « combat de trois heures ». En gardant toutefois le cap : « On y croit et on remet du charbon ! »
Car il est là, l’objectif du skipper de D’Ieteren Group : « Je vais dans la bonne direction et là où je veux donc c’est déjà ça. » Avec cette philosophie, il n’a certes pas beaucoup grappillé de places au classement, mais le voilà arrivé à Lorient. Heureux d’avoir franchi une nouvelle étape de taille vers son rêve de tour du monde, et riche de tous les apprentissages glanés au passage.
© © Jean-Louis Carli / Alea / Retour à La Base
SA COURSE EN CHIFFRES
Heure d’arrivée : 7h 35 min 53 sec
Temps de course : 13 jours 14 heures 35min 53 sec
Écart au premier : 4 jours 14 heures 32 min 05 sec
Milles parcourus : 4 134,01 milles
Vitesse moyenne réelle : 12,66 nœuds
Vitesse moyenne sur l’orthodromie : 10,71 nœuds
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