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Aujourd'hui, le nouvel IMOCA Groupe APICIL retrouve son élément après quatre mois de chantier. Une date importante qui marque le début de la saison de Damien à bord de son IMOCA foiler (ex-Maitre CoQ IV, vainqueur du Vendée Globe). Un moment que toute l’équipe attend avec impatience.

Parmi les travaux effectués : la réalisation et la mise en place à bord de pièces nées à partir de matériaux alternatifs.

Cela s'intègre dans une démarche environnementale que le skipper et son team ont souhaité entreprendre cet hiver dans le but de limiter l’utilisation de matériaux non renouvelables et non recyclables. Damien Seguin a à cœur de mettre ce sujet de la transition au premier rang des engagements du team pour les années à venir. Il est soutenu dans cette démarche par l’IMOCA et par son partenaire titre, le Groupe APICIL.

Sponsor de Damien Seguin depuis 2018, le Groupe APICIL se félicite de cette initiative prise par le Team. En effet, l’entreprise fait de l’environnement l'un des piliers de sa responsabilité sociétale en essayant notamment de contribuer à lalutte contre le réchauffement climatique à travers une trajectoire bas carbone et une politique d'investissements socialement responsables.

Pour cela, le Groupe APICIL met en place plusieurs actions comme par exemple la prise en compte du critère environnemental dans ses investissements, la prise en compte de l'impact de la mobilité de ses collaborateurs, le développement du télétravail ou bien encore une démarche zéro papier.
 
Une volonté qui répond également aux valeurs du nouveau partenaire officiel et technique, le Groupe ATF qui est fortement engagé dans la responsabilité environnementale. En effet, rappelons que la société est spécialisée dans la gestion du cycle de vie des matériels informatiques et de téléphonie mobile professionnels.

« Cette démarche au sein du team est importante car je suis convaincu qu’à un moment, il faut montrer que nous sommes capables de changer, d’évoluer et de s’adapter aux enjeux environnementaux. Même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, c’est toujours bien de faire cette démarche pour ne pas utiliser que du carbone ou de l’époxy qui malheureusement ne sont ni récupérables, ni renouvelables. De plus, ce sont des matériaux qui coutent de plus en plus chers. Donc je pense que c’est bien d’aller dans ce sens-là, de montrer l’exemple car nous sommes une classe professionnelle. Personnellement, c’est un sujet qui me parle. Et puis il y a cette opportunité avec la classe de pouvoir enlever ça du poids de jauge du bateau. Ce sont tous ces éléments mis bout à bout qui nous ont fait franchir le pas. C’est bien, nous allons être le premier IMOCA avec autant de petites pièces fabriquées avec des matériaux alternatifs » explique le skipper handisport.

FIBRE DE LIN, BALSA, RESINE BIOSOURCEE AU MENU

En charge de cette mission depuis début janvier, Marie Van Den Heede a passé deux mois à étudier le dossier en commençant par répertorier les différents matériaux qui pouvaient être utilisés et les différents fournisseurs disponibles sur le marché. Cette phase d’étude terminée, la jeune femme s’occupe désormais de la mise en œuvre avec l’équipe avant la mise à l’eau.
 
« Je souhaitais trouver un stage qui allie la construction nautique à l’environnement. Je suis donc ravie d’avoir rejoint l’équipe Groupe APICIL pour m’occuper de l’intégration des matériaux alternatifs dans le bateau car c’est très enrichissant et passionnant. Nous avons travaillé sur plusieurs pièces avec des matériaux comme le lin, le PET (même matière que la bouteille d’eau en plastique recyclable) et des résines qui sont biosourcées à au moins 30% ce qu’impose la jauge. Nous avons choisi le lin car il y a un rapport caractéristique mécanique ramené au poids qui est intéressant parmi les fibres alternatives. De plus, c’est le marché le plus développé actuellement dans ce domaine, le plus accessible et celui qui dispose de la plus grande offre au niveau des tissés. Pour les âmes de la table à carte, nous avons opté pour du balsa, un type de bois. Je me suis occupée de la partie pré-étude et étude avec tout ce qui est calcul de dimensionnement par rapport aux charges en œuvre puis de la partie « suivi de process » et réalisation de la pièce en elle-même ».

Source Effets Mer / Team groupe APICIL