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Ce mercredi 1 décembre, à 14 heures 39 minutes et 34 secondes en Martinique (19 heures 39 minutes et 34 secondes, heure métropolitaine), Les Laboratoires de Biarritz - No Limit 4 us a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 19ème position de la catégorie IMOCA.

Le duo Denis Van Weynbergh - Tanguy Le Tur​quais aura mis 24 jours 6 heures 12 minutes et 34 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 9,88 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 212.61 milles à 10.67 nœuds.

Denis Van Weynbergh - "On a bataillé pour rester 19èmes. Nous n'avions plus les voiles adéquates aux conditions, notamment notre grand spi, qui avait un peu d’âge, s’est cassé au Cap Finisterre. Nous avons essayé de le réparer, mais ça n’a pas fonctionné. Puis nous avons aussi déchiré notre grand gennaker. 

C’était un grand plaisir d’être sur l’eau. L’objectif est atteint, nous avons fait une super course, nous nous sommes bien amusés, puis nous avons bien bagarré ! C’était que du bonheur ! Je me suis réconcilié avec le double ! 

 

Tanguy Le Turquais - "Nous avons fait la dernière semaine de course au portant VMG sous Code 0 dans 15 nœuds de vent donc c’était un petit peu long. Nous sommes arrivés dans les temps. Notre objectif était de ne pas finir hors course donc c’est une grande réussite. C’était une vraie route de la galère, nous en avons eu énormément, mais nous avons toujours su réparer. Tout ça dans la bonne humeur ! 

C’était ma première expérience en Imoca. J’avais navigué seulement deux fois dessus avant le départ donc mon objectif était de découvrir le bateau, d’essayer de finir pour valider les milles en vue du Vendée Globe, puis nous avons appris sur la gestion des problèmes. Nous le savions déjà, mais cette course n’a fait que valider le fait que ces bateaux doivent être parfaitement préparés en amont. Nous nous sommes rendus compte que c’est sur ce point que ça a fait la différence sur l’eau. Nous avons passé beaucoup de temps à faire des réparations, donc forcément nous étions un petit peu moins compétitifs. C’était super satisfaisant car nous avons toujours été de l’avant, nous ne savions pas quand nous allions arriver, nous prenions journée après journée. 

Je pense que j’ai une image gravée, quand nous avons passé la journée à réparer notre spi en plein soleil. Denis disait que ça allait fonctionner et quand nous l’avons renvoyé, ça marchait ! Nous avons passé 24 heures avec un spi rabouté et c’était très beau pour moi. C’était la preuve que tout est possible !"