HD TJV23 Imoca Paprec 1911JML5532

Ce dimanche à 6 h 11 locale (11 h 11 heure de Paris), Yoann Richomme et Yann Eliès ont franchi en deuxièmes position la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France de la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

Le temps de course de Paprec Arkéa est de 12 jours, 01 heures, 41 minutes et 16 secondes. Il a effectué les 3750 milles du parcours entre Le Havre et Fort-de-France à la vitesse de 12,98 noeuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 5448,80 milles à la vitesse moyenne de 18,81 noeuds (sur l’eau).

Son écart au vainqueur est de 4 h 8 min 45 sec.

HD TJV23 Imoca Paprec 1911JML5531© © Jean-Marie Liot / Alea

Yoann Richomme : "Honnêtement je pense pas qu’on ne pouvait pas la gagner. Il y avait trop de choses qu’on ne connaissait pas sur ces bateaux-là, moi le premier. Et Thomas et Morgan avaient un cran de connaissances au-dessus de nous. On revient avec un cahier plein de notes sur comment fonctionnent ces machines qui sont un peu …dingos. 

En sortant des Canaries on y pensait un peu. Assez vite, on a vu qu’ils avaient un rythme assez élevé et en plus nous on avait une de nos voiles qui est un peu petite et on souffrait dès que ça tombait en dessous de 17 noeuds. Sans ces quelques mètres carrés-là c’était dur de se battre exactement à armes égales. On a quand même bien progressé malgré ça, réussi à utiliser le bateau avec ce petit déficit et ne pas baisser les bras, je suis bien content. C’est un peu l’accomplissement d’une belle histoire. Ça fait plus de deux ans qu’on a comme objectif de finir la Transat Jacques Vabre, entamer notre processus de qualification au Vendée Globe et donc beaucoup de fierté pour toute l’équipe d’avoir réussi cette mission."

Yann Eliès :"On a le sentiment d’avoir eu chaud aux fesses car c’est vrai qu’on est tombé dans la pétole à 1,5 milles de l’arrivée. On s’est dit, si on se la fait piquer cette deuxième place, ce serait les boules. Heureux dénouement et happy end ! En même temps, on s’est donné le bâton un peu tout seul il y a deux jours en les laissant partir dans leur coin. On a trop cru aux fichiers de vent et quand on s’est recalé, on était trop loin de For People. For The Planet revenait et on n’aurait pas démérité de se piquer cette deuxième place. Mais on y tenait et on a tout fait pour la garder !"

HD TJV23 Imoca Paprec 1911JML5548© © Jean-Marie Liot / Alea

Yoann Richomme :"En sortant des Canaries on y pensait un peu. Assez vite, on a vu qu’ils avaient un rythme assez élevé et en plus nous on avait une de nos voiles qui est un peu petite et on souffrait dès que ça tombait en dessous de 17 noeuds. Sans ces quelques mètres carrés-là c’était dur de se battre exactement à armes égales. On a quand même bien progressé malgré ça, réussi à utiliser le bateau avec ce petit déficit et ne pas baisser les bras, je suis bien content. C’est un peu l’accomplissement d’une belle histoire. Ça fait plus de deux ans qu’on a comme objectif de finir la Transat Jacques Vabre, entamer notre processus de qualification au Vendée Globe et donc beaucoup de fierté pour toute l’équipe d’avoir réussi cette mission."

Yann Eliès : "Sur le bateau ce sont des sensations de multicoques, dès que tu prends la main tu as l’impression que ça vole, que le bateau touche plus l’eau. J’ai trouvé très très très dur les premières 24h, au près ça allait encore, on le savait, mais derrière le front, quand il a fallu attaquer dans une mer de dingue, j’ai regardé Yoann et j’ai dit "j’aurais pas fait comme ça". Il a fallu tartiner très fort et j’en suis ressorti mâché, mâché moulu !"