Yannick Bestaven 200311MCO 2JML4751

Dans le cockpit de Maître CoQ IV, cheveux en bataille et ciré sur le dos, Yannick Bestaven, joint en visio ce matin, a répondu à quelques questions. A la barre de son plan VPLP Verdier de génération précédente (l’ex Safran) doté de foils, le skipper rochelais est dans ses objectifs : huitième, à une quinzaine de milles d’Isabelle Joschke.

« J’ai l’impression que personne n’a le même vent, il y des bateaux à 14 noeuds et d’autres comme moi qui restent bloqués à 8/9 noeuds, ça repart d’un coté, après de l’autre, donc c’est un peu galère.  J’aimerais bien que les copains de devant s’arrêtent. On va arriver dans un anticyclone et ça devrait refaire un coup accordéon. 

 En ce qui concerne mon état de forme, il y a des jours avec et des jours sans. Cette nuit ça glissait bien donc j’ai pu me reposer. Hier à la bouée UNESCO j’étais un peu dans le rouge à cause d’un soucis à bord qui m’a pris quelques jours (problèmes d’hydraulique) mais maintenant tout roule, donc je continue d’avancer sans rien relâcher car les bateaux devant ont des grands foils, donc dès qu’ils sont au reaching ils avancent deux noeuds plus vite que moi.

 En tout cas, cette course me permet de voir les forces en présence, les vitesses des différents bateaux et de prendre mes marques sur un parcours d’endurance. »

 


RETROUVEZ TOUTES LES VIDÉOS