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Ce vendredi 26 novembre, à 23 heures 26 minutes et 36 secondes en Martinique (samedi 27, 4h 26mn et 36s, heure métropolitaine), Charal a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en troisième position de la catégorie IMOCA.

Le duo Jérémie Beyou - Christopher Pratt aura mis 19 jours 14 heures 59 minutes et 36 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 12,21 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 574.22 milles à 13,96 nœuds. Son écart au premier, LinkedOut, est de 1 jour 13 heures 38 minutes et 26 secondes.

Les PREMIERS MOTS

Jérémie Beyou "Le sentiment qui domine c'est celui du travail accompli. L'objectif était d'être sur le podium, c'est jamais très simple en Imoca, il y a une grosse concurrence en face, devant, derrière. Il faut savoir se satisfaire d'un podium quand il y a de beaux vainqueurs comme Thomas (Ruyant) et Morgan (Lagravière), un grand bravo à eux. En permanence nous avons essayé de faire avancer Charal un peu plus vite que ce que nous imaginions et que les autres. Et en même temps, il ne fallait pas faire d'erreurs stratégiques, car c'était complexe. Chris notamment a fait de superbes options, comme le long de l'Afrique. Mais nous n'avons jamais réussi à faire vraiment la différence sur les autres. Les écarts entre les bateaux ne reflètent pas forcément les différenres de niveau, ni devant ni derrière. La météo a fait des cuts à certains moments, il fallait être dans le bon wagon."

Christopher Pratt"Jusqu'au Cap Vert il y avait 5 ou 6 bateaux ensemble, et ensuite un trio s'est détaché. A chaque fois que nous avons pu, nous avons essayé de profiter des brèches, parfois ça a marché, parfois non. C'était intense stratégiquement et hyper ntéressant. Les deux derniers jours étaient un peu durs quand la course est pliée et que ça s'éternise. Mais le reste du temps, c'était un super moment de sport à vire. Le parcours était long, quasiment une semaine de plus que ce que nous avions sur nos simulations. Une fin de parcours qui était dans le prolongement du Pot-au-noir, dont nous ne sommes jamais vraiment sortis, encore hier matin nous avions des nuages qui n'étaient pas des nuages d'alizés. Nous ne nous découvrons plus trop avec Jérémie, nous sommes définitivement un vieux couple qui dure, l'avantage c'est que ça aide à passer les bons et les mauvais moments plus facilement."