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Dans la vie d’un projet, il y a des étapes qui sont clés. L’inscription à The Ocean Race en est une. Elle réaffirme l’ambition du skipper brestois : porter un projet à l’international qui concilie sens et performance.

Entre deux navigations en IMOCA aux côtés de Sam Davies, Paul Meilhat revient dans Voiles et Voiliers sur cette course qui l’anime et le fait rêver : The Ocean Race ! Extraits.

Un rêve d’ado

Paul Meilhat : « Depuis que je suis ado, je rêve de faire The Ocean Race. Ce qui m’a toujours fasciné dans cette épreuve, c’est l’aspect course au large international et haute compétition. Tu affrontes les meilleurs régatiers du monde qui viennent de la voile olympique, de la coupe de l’America, de la Volvo, du Vendée Globe… C’est génial ! »

Performance et sens

P.M. « Je veux absolument rechercher la performance tout en donnant du sens à une cause essentielle à mes yeux. Je veux profiter de la course pour incarner ce changement. Ces valeurs doivent être un moteur dans notre équipe. On veut que ça change et montrer qu’on peut faire différemment. The Ocean Race a pris ce virage-là. Tous les voyants sont au vert pour que cela fonctionne. »

Projet Made In France, recherche partenaires

P.M. « Nous avons des pistes avec un sponsor principal mais rien de signé, ainsi qu’un « pool » de partenaires prêts à plonger dans l’aventure. Ce qui est agréable et rassurant aussi, c’est que les organisateurs de The Ocean Race veulent vraiment faire en sorte que mon projet aboutisse. »

Une Dream team

P.M. « Le chef de projet devrait être Antoine Mermod. L’idée est aussi de travailler avec l’architecte Guillaume Verdier. Nous ne serons que cinq à bord (plus un media man), alors il faut des marins qui sachent tout faire pour le coup. Yoann (Richomme) est un excellent choix. Mon binôme favori reste Gwéno (Gahinet). Nous avons beaucoup navigué ensemble en double. Je le vois parfaitement sur cette course ! Il y a aussi Anthony (Marchand) et Nico (Lunven,) des purs Figaristes ayant aussi couru la Volvo et qui font aussi de l’Imoca. Il ne faut pas tarder à « bloquer » un équipage car je suis certain que les étrangers vont venir rapidement chercher des compétences et donc « faire leur marché » chez nous. »

Retrouvez l’entretien complet dans Voiles et Voiliers