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Ce dimanche 28 novembre, à 22 heures 4 minutes et 20 secondes en Martinique (lundi 29, à 3 heures 4 minutes et 20 secondes, heure métropolitaine), 11th Hour Racing Team - Mālama a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en treizième position de la catégorie IMOCA.

Le duo Charlie Enright - Pascal Bidégorry aura mis 21 jours 13 heures 37 minutes et 20 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 11,11 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 890.69 milles à 13,31 nœuds.

PREMIERS MOTS

Charlie Enright - “C’est vrai que ça fait 22 jours que nous sommes partis. Les derniers jours étaient difficiles. Nous avons eu deux courses dans une. Nous sommes fiers d’être arrivés jusqu’ici. 

C’était la première grande étape de notre préparation. Nous avons beaucoup appris sur le bateau. Nous avons beaucoup parlé du problème de quille, mais il y a eu énormément d’autres petits problèmes qui nous ont empêchés de rester à 100% de notre performance. Nous avons tenté de résoudre ces derniers pour rester dans le match les premiers jours. Je dirais que c’était une première étape difficile. 

Je pense que mon plus beau souvenir c’est maintenant, c’est d’être arrivé ici ce soir. Puis il y a eu de très beaux moments en mer. Nous avons vécu de nombreux moments difficiles, mais nous avons découvert beaucoup de choses et nous ferons certainement mieux la prochaine fois. Maintenant que nous avons fait cette course, nous savons que ce bateau a beaucoup de potentiel.”

Pascal Bidégorry - "Ça fait du bien quand ça s’arrête. Ça faisait un moment que la course devenait pénible. Le propre de ces bateaux est de nous permettre de se bagarrer sur l’eau et d’aller vite. Nous n’avons pas lâché l’affaire et même si nous avancions moins vite, nous avons essayé de trouver des solutions pour continuer de se bagarrer à d’autres étages. Nous avons eu des petits soucis à bord. Nous n’avions plus de drisse de tête donc nous ne pouvions plus utiliser le A3 et le A2 donc c’était un petit peu embêtant sur une course de portant médium à léger.

Mais malgré tout nous avons réussi à être dans le match et être troisièmes au Cap Vert. Après ce moment nous avons commencé à aller moins vite avec le bateau et puis quelques jours après nous nous sommes rendus compte que nous avions perdu le carénage du voile de quille. A ce moment-là, nous nous sommes arrêtés sur l’eau, c’était impressionnant. Nous sommes donc rentrés dans un autre mode, celui ou il fallait arriver en Martinique."