Transat Saint-Barth / Port-la-Forêt : Saint-Barth dans le viseur
D’Itajai, de France, de Guadeloupe, la flotte des IMOCA engagés dans la Transat Saint-Barth / Port-la-Forêt va bientôt se retrouver dans le port de Gustavia. C’est à compter du 29 novembre que les navigateurs solitaires vont entrer progressivement dans le bain de la première course qualificative pour le Vendée Globe 2016. Le point sur les convoyages avant le grand affrontement.
Ils sont venus d’Itajai
Ils sont trois bateaux en convoyage depuis le port brésilien d’arrivée de la Transat Jacques Vabre jusqu’aux Antilles. Soit un périple de 2800 milles, presqu’autant qu’une Transatlantique. Il faut d’abord s’extirper des vents variables qui dominent dans le sud du Cabo Frio, avant d’accrocher un régime d’alizés à négocier aux allures de près. Après le passage du Pot au noir, les équipages pourront enfin choquer des écoutes et faire une route plus confortable vers les Antilles.
A bord de Quéguiner / Leucémie Espoir, Le Souffle du Nord et Newrest / MatMut ce sont les équipes techniques qui convoient le bateau. Les marins, durement éprouvés par une Transat Jacques Vabre particulièrement exigeante, ont tous besoin de recharger leurs batteries avant d’attaquer une nouvelle traversée de l’Atlantique. Ainsi, Yann Eliès est parti visiter le Brésil, quand d’autres marins ont préféré revenir en France auprès de leurs proches, avant de rallier Saint-Barth.
Ils ont un Atlantique à traverser
A bord d’Edmond de Rothschild, O Canada et Kilcullen Voyager, il s’agit de traverser l’Atlantique. En convoyage, la route du Sud s’impose comme une évidence. Une fois le golfe de Gascogne dans le tableau arrière, il faut essayer de glisser le plus rapidement vers les îles Canaries et la latitude des alizés pour une dizaine de jours de glisse avant de toucher les Caraïbes. A bord d’O Canada et Kilcullen Voyager, le convoyage se fait en équipage avec le skipper attitré. Faute de moyens d’une part, et pour engranger de l’expérience de l’autre, c’est la décision qu’ont prise Eric Holden et Enda O’Coineen.
Convoyage express
C’est l’équipage qui aura le moins de milles à parcourir. Suite à leur abandon dans la Transat Jacques Vabre, Paul Meilhat et Michel Desjoyeaux ont pris la décision de convoyer SMA jusqu’à Pointe-à-Pitre pour effectuer les réparations sur le voile de quille. Paul devrait retrouver son équipe lundi prochain pour convoyer le bateau jusqu’à Saint-Barth, distant d’une journée de navigation. « Le fait d’avoir pu amener le bateau à Pointe-à-Pitre est clairement un avantage pour l’équipe aujourd’hui » admettait Paul, venu saluer l’arrivée de la Mini Transat à la marina Bas du Fort. « C’était un peu plus compliqué pour les réparations, mais nous avons évité deux traversées de l’Atlantique. Après un séjour en Guadeloupe, le temps de réparer le bateau, j’ai décidé de rentrer en France. Se préparer physiquement ici, compte tenu de la chaleur, c’est vraiment compliqué. Je vais rentrer chez moi, retrouver une certaine « routine » avant de revenir pour le convoyage. »
Liste des inscrits
Fabrice Amedeo - Newrest-Matmut
Yann Eliès – Quéguiner – Leucémie Espoir
Éric Holden – O Canada
Sébastien Josse – Edmond de Rothschild
Paul Meilhat – SMA
Enda O’Coineen – Kilcullen Voyager
Thomas Ruyant – Le Souffle du Nord
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